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Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 0:46
2eme article sur les chars de la seconde guerre mondiale (puisque ca vous plait et que je suis en vacances j'vais en faire plusieurs, faut bien que je rattrape mon inactivité xD) et cette fois on se deplace dans les steppes froides et glaciales du front de l'est puisqu'on va parler du T-34, char moyen sovietique emblematique du front de l'est.
Encore desolé il n'y aura pas de photo pour l'instant pour les memes raisons que la derniere fois ...
I)la genese
a)les "chars rapides"
En 1930 les ingenieurs sovietiques et les militaires penchent pour un nouveau modele de char dit rapide. Selon les militaires de l'epoque il doit etre capable d'exploiter une percer faite par les chars de ruptures sur de grande distance et rapidement. Il nomment alors leur concepte : bistrokhodny tank (amusez vous bien les amateurs de russe ;) ) abregé BT et qui signifie simplement char rapide. Les ingenieurs selectionnent la tres innovante suspension de Walter Christie, ingenieur americain, qui avait été refusé par l'US army. Cette suspension a pour originalité d'etre convertible, c'est a dire que le char peut enlever les chenilles lorsqu'il est sur route pour atteindre des vitesse vraiment impressionante (environ 70 km/h pour le prototype de Christie"), ideal pour l'exploitation d'une percé. La suspension Christie abandonne les galets de retours au profit de galet de route a grand diametre cerclé de caoutchouc, ces "roues" sont suspendues independemment par des ressorts helocoidaux.
Apparait alors le BT-2, qui associe la suspension Christie a un moteur liberty de 400 chevaux ce qui permet au blindé d'atteindre une vitesse de 52 km/h sur route et avec chenille (72 sans). D"abord armé d'une mitrailleuse de 7.62mm l'armement evolue vers un 37mm puis un 45mm placé en tourelle. Leur blindage est plutot mince et l'autonomie peut encore etre amelioré mais le char est tout de meme produit en grandes quantités, ils serviront surtout de demonstrateurs dynamiques.
Afin d'ameliorer l'autonomie un bloc diesel (et non pas essence comme le liberty) est installé, il s'agit du venerable V-2 de 12 cylindres developpant 400 chevaux. On passe d'une autonomie de 220km a 400km, de plus les moteurs diesel ont tendance a moins prendre feu que les moteurs essences. On parle alors de BT-7M produit a environ 790 exemplaires (les sources donnent des nombres inferieurs parfois).
b)l'apero
En 1936 debute la guerre d'Espagne suite a la prise du pouvoir par le general Franco (fasciste) face au "republicains" communistes. L'allemagne et l'URSS envoit chacun du materiel pour le camp ideologique qu'il defend, on assiste alors au premisse de la grande guerre patriotique. Si les qualité du BT sont appreciées, ce sont surtout ces defauts qui sont montrés, notamment son trop faible blindage le rendant vulnerable au canon anti-aérien de la flak allemande (meme les 2cm sont capable de le detruire). Les bureaux d'etudes planchent alors sur 2 solutions : soit une nouveau blindé, soit une modernisation des BT.
c)Du BT a l'A-34
En 1937 il est decidé de developper un nouveau blindé leger convertible : l'A-20
En parallele l'ingenieur Tsiganov developpe de son coté une amelioration du BT: le BT-SV. Lui aussi convertible la plupart des efforts sont fait sur le blindage. Celui ci integre une forme original : un blindage incliné qui augmente donc l'epaisseur effective du blindage a transpercer. L'engin est aussi plus mobile et fait des pointes a 105km/h sur route. Kliment Vorochilov (alors ministre de la guerre, il donnera ses initiales au char lourd KV) donne son aval, le char est nommé officielement BT-IS (pour Iosif Stalin). Il surclasse largement les anciens BT. Malheureusement le coté "non officiel" du BT-SV (créé par Tsiganov sans demande de Stalin ...) fait que le Zavod 183 de Karkhov refuse de le produire. Une lutte debute entre Adolf Dik (representant de Tsiganov en gros) et Mikhail Koshkin chef du Zavod 183. Malheureusement tout ces elements, plus la difficulté d'assemblé la caisse, dont le blindage incliné doit se boulonné, fait que le projet est abandonné au profit de la fabrication d'un nouveau blindé partant de la base du A-20 mais reprenant les innovations de Tsiganov.
Apres quelque petit detour et problemes administratifs que je vous passerai on arrive a l'A-32, semblable a l'A-20, il integre toutes les innovations que nous avons parcouru depuis les prototypes de Christie. Il est armé d'un 45mm mais la suspension convertible est abandonné, les autorités pensant que cela n'est pas necessaire pour un blindé. le blindage est porté a 45mm et le blindé file a 70km/h sur route, il est armé d'un 45mm et d'un 76.2mm. Apres quelques petites modifications (moindres) on arrive a l'A-34 et c'est le 19 decembre qu'est decidé la resolution 443 : la construction de 2 prototypes de l'A-34, c'est la naissance du T-34. Le poid atteint les 25,6 tonnes, il est donc classé comme char moyen. On dit aujourd'hui que Adolf Dik est le pere du T-34 tandis que Tsiganov en est le precurseur avec son BT-SV.
Les premiers chars assemblés ont quelques soucis moteurs (il doit quand meme etre remplacé toutes les 25 heures d'utilisation) et l'ergonomie n'a clairement pas été la priorité lors de la conception. La vision une fois les volets clos est mauvaise et la repartition des taches n'est pas ideal (4 hommes d'equipages : un chef de char/pourvoyeur/radio, un tireur, un pilote et un mitrailleur de caisse qui possede egalement un espace pour une radio). Pour tester l'engin (bon aussi pour un peu de propagande) est organisé le 5 mars 1940 un raid de 1000km, les engins partants du Zavod 183 de Karkov et doivent rejoindre la place rouge a Moscou uniquement guidé par boussole. Le raid est dirrigé par Koshkin en personne et les equipages ont pour consignes d'eviter le reseau routier et les villes/villages pour ne pas eventer le nouvelle engin. l'un des 2 engins tombent en panne mais le second atteint la capitale, ou Staline en personne l'inspect et l'approuve officielement (le 17 mars). Le 31 mars apres les tests de la resistance de son blindage est decidé la production en serie. Il est envoyé en finland lors de la guerre d'hiver ou il fait sensation pour ca resistance balistique, mais il reste entaché de problemes de jeunesse (boite de vitesses en tete).
II)Un char en constante evolution, le 76mm
a)le T-34/76 modele 1940
premier modele officielement dedié au combat, il est equipé d'un canon de 76.2mm L11 et de 2 mitrailleuses de 7.62mm DT. Son moteur diesel V-2-34 de 12 cylindres en V developpe 500 chevaux a 1800 tours/min ce qui autorise une vitesse maximal sur route de 55km/h et de 40km/h en tout terrain. Cette derniere valeur est permise grace a des chenilles larges qui reduisent ainsi la pression au sol qui est de 0.64kg/cm2 ce qui est exemptionnel compte tenu du poid (26.3t). Il est relativement bas, 2.40m de haut et n'offre ainsi pas une cible trop grosse. De plus la survie de l'equipage est assuré grace un exellent blindage de 45mm sous tous les angles, qui correspondent de face a 75mm de blindage effectif (a cette epoque un panzer IV ne possede a peine 40mm effectif). Ainsi l'equipage de 4 hommes est relativement a l'abri. Il est pour l'instant produit a Karkov dans le zavod 183 et a stalingrad a l'usine STZ a raison de 950 exemplaires environ.
Il va veritablement servir de coup de massue a la Heer et a la panzerwaffe allemande qui n'a tout simplement rien a lui opposé lors de l'operation barbarossa (22 juin 1941). En effet les panzer IV sont encore au canon de 7,5cm Kurz de 24 calibres et le panzer III ne peut rien faire avec son canon de 5cm. Seul les Stukas, les pieces de 8,8cm flak 36 et l'artillerie lourde (LeFH de 10,5cm) peut arreter ces engins. Il s'integre parfaitement dans la strategie russe, les KV-1 doivent faire la percer tandis que les T-34 doivent exploiter cette percer. Malheureusement cela n'arrivera pas en 1941, l'armée rouge est trop desorganisé et ne peut monter que de petites contre-attaques localisées.
L'engin n'est pas non plus exempt de defaut. La rusticité dont a fait preuve sa conception se paille sous le feu de l'ennemi. Deja d'un point de vu ergonomique il est deplorable, il n'y a que 2 trappes, ne laissant au tireur et au mitrailleur de caisse que peut de chance de survie si l'engin venait a etre touché. Les optiques sont de mauvaises qualités, les obus explosifs aussi (certaines sources avancent le chiffre de seulement 1 obus sur 2 qui exploserai, surement exageré mais ca donne une idée de leur efficacité). Il aussi, pour la plupart du temps depourvu de radio, et si il y en a une elle est de mauvaise qualité, les interphones subissent le meme probleme. La visibilité du pilote est des plus limité, et le chef de char se retrouve avec seulement 1 periscope dont les mirroirs ne sont pas usinés en verre mais en acier poli. Le moteur est egalement capricieux du a sa rusticité.
Finalement si l'engin a de bonne qualités, les ingenieurs ont trop privilegiés le tritype blindage-mobilité-armement sans considerer les hommes qui devaient manier la machine ce qui bride ses capacités au combat. Cependant il a un impact fort sur les landsers et les schutzen allemands qui ne peuvent qu'admettre que leur materiel est defaillant. Guderien decrira l'engin sovietique et reclamera coprs et ame une solution a Hitler.
La premiere solution est la revolution des canons lang, ainsi le panzer IV est equipé d'un 7.5cm capable de battre le T-34 aux distances usuelles de combats. Des plaques de blindages seront egalement soudées ou boulonnées faisant passé le blindage du panzer IV a 80mm en frontal, ce qui limite les capacité du L11 sovietique.
b)le T-34/76 modele 1941
ce nouveau modele a pour but de concurencer a nouveau le panzer IV ausf. F1 (avec de 7.5cm lang). Il est decidé de produire une nouvelle tourelle mieux blindé (52mm sous tous les angles) qui corrige legerement les problemes de vision du chef de char sans apporté de réel solution, mais surtout qui accroit la puissance de faut grace a un nouveau 76.2mm : le F-34. Plus long, il peut percer le Panzer IV aux distances de combats normales. La fiabilité du moteur est augmenté, notamment a cause de l'arrivé de l'hiver russe, le general Hiver, qui donne un nette avantage au T-34, capable de demarré par temps de grand froid et qui grace aux larges chenilles (50cm) peut maneuvrer dans la neige. La production s'etand aux usines des zavod 183;112 et 100 ainsi qu'au STZ de stalingrad, la version est produite a 9290 examplaires.
Entre 1941 et 1942, une baisse de regime intervient en URSS, Staline a en effet decidé de demenagé la plupart de ses usines dans l'oural, sauf la STZ de stalingrad qui est la seule a produire des T-34 durant cette periode, afin d'accelerer la production les gardes boues sont retirés et une nouvelle trappe pour le pilote est installé. Il s'agit des modele 1941/1942 uniquement produit a stalingrad.
c)le T-34/76 modele 1942
version qui vise a integré la nouvelle trappe produite a stalingrad pour le pilote sur le modele 41/42, voit le blindage de la tourelle augmenté a nouveau (70mm de face), elle doit aussi encore plus etre adapté a la production de masse en simplifiant ses plans. La vision est amelioré et la fiabilité atteint des sommets. La resistance structurelle est renforcé par la soudure du bas de caisse et de la caisse, et plus un simple boulonnage. Des chenilles plus larges de 5cm sont aussi integrées. Des poignés de maintient son egalement installées pour que l'infanterie puisse s'y attaché. Il est produit par les zavod 183;174;112 et 100, stalingrad etant attaqué, la production s'eleve a 14041 exemplaires
entre 1942 et 1943 les ingenieurs penchent sur un "nouveau" T-34, le T-43 sensé le perfectionné. Possedant le meme moteur ainsi que le meme armement le projet est rejeté pour ne pas perturbé les chaines de montages. Mais le dessin de la tourelle est retenu pour l'integré sur les T-34 modele 1942, elle offre enfin une trappe au tireur et sa forme avec les 2 trappes ouvertes lui vaut le nom de mikey mouse. Il ne s'agit que d'une machine de transition amenant vers le modele 1943
d)le T-34/76 modele 1943
modele qui integre la nouvelle tourelle du T-43, elle augmente la resistance de part sa forme arrondie favorisant le ricochet. La radio est enfin generalisé a bord de la quasi totalité des vehcules (il me semble que cela s'eleve a 70% des vehicules durant la bataille de koursk en 1943). Les galets de roulements sont legerements modifiés mais finalement cette version reste semblable a la precedante. On notera un effort fait pas les ingenieurs afin d'ameliorer l'ergonomie.
Il est produit par les memes zavod que le modele precedant a 10760 exemplaires.
Le modele 1943/1944 correspond a une version ou un tourelleau a été amenagé pour le chef de char et ou le 76.2mm est capable de tirer de nouveaux obus a haute vitesse initiale, mais toujours insuffisant pour lutter contre les nouveau panther et les tigres venu contrer le T-34.
III)Un char en constante evolution, le 85mm
a)plus qu'une amelioration, une necessité
on l'a vu le developpement du T-34 fut une constante course a l'armement avec l'Allemagne. C'est ainsi qu'en 1942 apparu le Tigre mais surtout en 1943, en juillet a Koursk apparait le panzer V panther, veritable T-34 parfait. Le T-34 n'est donc plus le roi du champ de bataille comme en 1941. le Commandant Nikoli Jelenov resume alors la situation avant et apres l'aparition du 85mm :
"nous n'avions que des canons de 76mm, qui ne pouvaient percer le blindage frontale d'un Tigre qu'a 500m, et les blindés allemands étaient donc deployés a decouvert. Mais essayez seulement de les approcher, et ils brulaient votre tank a une distance de 1200-1500m !!! En fait, jusqu'a ce que l'on obtienne les canons de 85mm, nous devions nous jetter sur les tigres comme des lapins et essayer de trouver une opportunité pour les contourner et toucher leur flanc. [...] Mais une fois que le T-34/85 est entré en service, nous pouvions enchainer les chars ennemis, les uns apres les autres".
Au vu donc de l'apparition des nouveaux blindés Nazi, les sovietiques essayent d'ameliorer la puissance de feu de leur T-34, mais cela depuis l'invasion de la Pologne. Le probleme est que les autorités ne savent pas quel canon prendre. C'est en 1943 qu'apparait le premier T-34 armé d'un 85mm apres avoir seduit les autorités sur le polygone de tir. La nouvelle tourelle plus spacieuse acceuille en plus d'un nouveau canon, un pourvoyeur, soulageant le probleme de surcharge des taches du chef de char. Cette version est equipé du 85mm D-5T mais il n'est pas tres ergonomique. La tourelle pose egalement probleme pour l'extraction de la fumé, et il devient evident qu'un seul extracteur ne suffit pas. Finalement il ne satisfait que peut les equipages.
b)un nouveau canon
le canon D-5T ne satisfaisant pas, tant dans ses capacités que dans sa cadence de production. On penche alors sur 2 autres options : soit le LB-1 dont l'allonge est superieur soit le S-53 plus simple est semblable au D-5T mais en plus compacte. C'est le S-53 qui est finalement retenu, on y ajoute un 2eme extracteur de fumé afin de reglé le probleme de la premiere version. Il s'agit du T-34/85 obr.1944 ou modele 1944. La production est estimée a 16411 unités construites par les zavod 183;174 et 112 avant la fin de la guerre (plus de 20 000 par la suite). La particularité de T-34/85 est que comme on pourrai l'attendre, la nouvelle tourelle et le nouveau canon, plus lourds et mieux blindée reduirai les capacité en terme de mobilité du vehicule, or ce n'est pas le cas l'engin file tout de meme a 54km/h sur route et a 40km/h en tout terrain tandis que l'autonomie sur route est estimé a 290km.
Le canon reste tout de meme limité face au Panzer VI mais face a la diminution de la qualité des blindages allemands notamment celui du panther et a l'apparition de nouvelles munitions coté sovietiques devait permettre au dernier T-34 de faire face a son plus grand concurent, sans tout de meme l'egalé.
c)un dernier projet de modernisation
Entre 1944 et 1945 sera egalement etudié la possibilité d'installé un canon de 100mm dans la tourelle d'un T-34/85, rebaptisé T-34/100. Evidemment vous vous en doutez, la tres grande volée du canon choisi (le D-10T) modifie le centre de gravité de l'engin qui perd ainsi enormement en capacité tout terrain. De plus apres chaque tir, la force de recule est tellement grande qu'elle abime enormement la suspension et l'anneau de tourelle, qui doivent etre renforcés. Une autre version doté du LB-1 toujours de 100mm est etudié, bien qu'il resoud quelques problemes vu au dessus, la mise en etude du T-44 et du T-54 enterime le projet. C'est donc la fin de la longue evolution du T-34 qui sert encore dans certaines armées. Le seul avantage tiré du dernier modele au 100mm a permi de testé les canons D-10T et LB-1, futurs canons des MBT sovietique d'apres-guerre.
IV)les autres versions
a)les variantes : chars
2 variantes principales seront faites a partir du T-34 : une equipé du 57mm (un ZiS-4) et l'autre est une version surblindée appellée EKRANAMI.
Le T-34/57 est basé sur le T-34 modele 1941 avec la vieille tourelle ... Elle a pour but d'inseré un tube capable de percé les grands fauves allemands. En effet la piece de 57mm possede des capacité de perforation incroyable avec une vitesse initiale impressionnante : 990m/s avec de l'AP mais surtout 1250m/s a l'APCR, cette derniere perce tout de meme 120mm a 500m. Mais ca faible puissance anti-infantrie font qu'il est vite abandonné apres quelques exemplaires fabriqués.
Le T-34/76 dit EKRANAMI ou bouclier en russe, est une modification apporté par certaines usines (usine de tracteur de stalingrad ou zavod 27 de leningrad) qui ajoute des plaques de 10 a 35mm portant le blindage effectif a 100mm au moins. Mais ces modifications nuisent au performance en terme de mobilité du char. De plus les nombreuses soudures que forment les nouvelles plaques sont autant de point faibles, enfin les plaques ajoutées n'etant pas de la meme qualité entre elles et avec le blindage de base, la resistance n'est pas au rendez vous avec un indice de dureté relativement bas (je retrouve plus le nombre, si quelqu'un l'a ?)
b)les chasseurs de chars, les veritables Zveroboy
Apres l'apparition du Tigre en septembre 1942, il apparait comme evident pour les generaux russes qu'il faut un blindé capable de s'y opposé. C'est ainsi que plus ou moins dans l'urgence est créé le SU-85, il utilise le chassis du T-34 pour facilité son industrialisation en masse. On y installe un 85mmD-5S long de 52 calibres tiré d'une piece anti-aérienne. Il est positionné en casemate legerement excentré vers la droite. Le blindage est de 45mm seulement l'angle formé est diminué par soucis d'ergonomie (vous pouvez rire xD), l'equipage se compose de 4 hommes, chef de char, tireur, pourvoyeur et pilote. Il ne possede pas d'arme anti-infanterie a proprement dit, seulement une PPSH-41. Les defauts sont evident, pas de defense anti-infanterie ce qui le rend vulnerable au panzerfaust et panzerschreck; le blindage est encore moins bon que celui du T-34; tandis que la visibilité est aussi mauvaise qu'a bord d'un T-34 avec seulement 1 periscope pour le chef de char, sans tourelleau. Enfin le 85mm on l'a deja vu est tres limite face au Tigre notamment, or un chasseur doit pouvoir detruire sa cible de plus loin que cette derniere. Si une version amelioré, le SU-85M, ajoute un tourrelleau au chef de char et ameliore le blindage (porté a 75mm) le probleme du canon se pose toujours.
Il est alors decidé d'installer un canon de 100mm D10 long de 54 calibres capable de percé le tigre de face a 1500m, ce qui rend le char extremement dangereux. L'ergonomie est egalement amelioré.
Finalement ce sont quelques 2050 SU-85 et 1675 SU-100 qui seront produits par le Zavod 9.
c)l'automoteur d'artillerie
le SU-122 apparait en 1942 en tant que canons automoteurs. Il est equipé d'un obusier de 122mm M-30S dans une casemate fermé, conformement a la doctrine sovietique pour ce type de vehicule; privilegiant appui rapproché plutot que les tirs indirects comme le M7 priest americain. Cependant son blindage est des plus limité avec 45mm seulement, ce qui le rend vulnerable au antichar allemand et le rend donc impropre a l'assaut de place fortifié si les moyen antichars n'ont pas d'abord été detruit. De plus comme pour le SU-85 et le SU-100, les moyens anti-infanteries sont des plus restreints avec seulement un PPSH-41. Mais tout été compensé par la puissance devastatrice de ses obus explosifs de 21.76kg ou encore du projectile a charge creuse qui percait 200mm a nimporte qu'elle distance, bien que la courbure de la trajectoire et la vistesse faible de l'obus (505m/s) le rende imprecis.
Ils etaient generalement deploiyé avec des SU-76. Il fut produit a raison de 1148 exemplaires par le Zavod 9 et se comporta honorablement sur le champ de bataille malgres ses indeniables defauts.
d)tout feu tou flamme
C'est quand en mai 1941 apparait un nouveau modele de lance flamme dans l'armement sovietique, l'ATO-41, qui a des caracteristiques tout a fait impressionante pour l'epoque : 10 jets disponible, qui se lancent loin (largement plus de 100m) sur une duré de 1 seconde, chaque salve devant etre coupé de 10 secondes seulement. Il est perfectionné avec la version de 1942 : l'ATO-42; cela donne une idée aux concepteurs de chars qui decident d'installer un lance flamme a la place de la mitrailleuse de caisse, c'est ainsi que nait en 1941 l'OT-34 mais ce n'est que en 1942 que la production commence avec un total de 1170 exemplaires produit. Il sera egalement muni d'une ultime version du lance flame, le modele de 1943 augmentant notamment la quantité de carburant. Des T-34/85 se veront egalement attribué des lances flammes mais dans de plus rares cas (400 exemplaires produits).
V)fils et petit fils
Le T-34 aura d'importantes influences sur la conception des futurs MBT sovietiques. Le T-44, imediat successeur du T-34 est aussi le precurseur du MBT sera equipé du meme 85mm que le T-34/85 ainsi que d'un 12 cylindres en V semblable a celui du T-34, le blindage est amelioré encore une fois (poussé a 90mm pour la caisse) tout cela dans le but de concurencer le panzer V allemand. Il arrivera apres la bataille mais sera tout de meme comparé par les sovietiques eux memes avec un panther, si la resistance et la mobilité tactique comme strategique sont superieures, le char reste en dessous en terme de puissance de feu. On la dit le 85mm meme s'il ameliore la puissance de feu, reste en dessous du 75 L/70. Mais on l'a egalement vu, le 100mm D-10T a deja été installé dans une tourelle de T-34/85 mais la volé n'etait pas adaptée au chassis. Il est donc decidé de modifier la caisse du T-44, d'y installer une nouvelle tourelle qui doit abriter un 100mm D-10T, toujours avec le venerable 12 cylindres. Le blindage est encore legerement amelioré. Apparait alors le T-54, premier MBT sovietique et surement premier MBT reussi (le centurion armé du 17pdr peut-t-il vraiment etre considéré comme un MBT ?). Et mise a part le M26 americain et le Centurion anglais, qui sont en dessous du T-54, les alliés de l'ouest n'ont rien a lui opposé, premice d'une course a l'armement chez les MBT durant la guerre froide.
VI)emploi
a)tactique
son emploie tactique differe enormement de celui du sherman americain. En effet le T-34 s'il est lui aussi toujours associé a de l'infanterie d'accompagnement, ne cherche pas a eviter la confrontation blindé. Il est en general employé en masse et il doit donc noyé sous le nombre toute rencontre avec un blindé lourd ennemi en tentant de le tourner, comme on l'a vu avec le temoignage de Nikoli Jelenov plus haut. Cela occasionne des pertes considerables, comme lors de la bataille de Koursk. Ils font egalement appelle aux IL-2 des VVS pour les soutenir par des frappes rapides et synchronisées. Dans la theorie ils sont reservé a l'exploitation d'une breche donc ils doivent frapper fort et vite, a l'echelon tactique egalement, la surprise prime. Dans la pratique ils sont egalement utilisés comme fer de lance de l'assaut comme a Berlin. Les equipages s'ils ne sont pas saouls sont fanatisés et n'hesitent parfois pas a rentrer dans le char adverse afin de l'immobiliser, on le vera a Koursk egalement. Bref on n'en voit un peu de toutes les couleurs et une doctrine d'emploie tactique n'est pas vraiment edicté, le choix est laissé aux chefs de chars de faire comme bon leur semblent, mais toujours pour la mere patrie
b)strategique
l'emploie strategique est quand a lui beaucoup mieux defini, comme les BT il s'agit d'un char d'exploitation. En effet les sovietiques mettent au point un blitzkrieg bien a eux avec d'abord concentration importantes de blindés lourds incorporés dans des regiments independants, ils doivent percer le front par une attaque frontale, brutale et rapide. Ils sont suivies des T-34 et de leur infanterie montée qui doivent exploiter la breche et se rependre sur les arrieres ennemis grace a leur mobilité strategique (300km d'autonomie) et a leur extreme fiabilité qui leur permet d'avoir des effectifs toujours au maximum. Les 2 plus belles operations qui montrent parfaitement ce concept sont l'operation Bagration de juin 1944 mais surtout l'attaque en mandchouri en 1945. Cette derniere peut tout de meme etre nuancé puisque l'armé imperiale du japon n'a plus grand chose a lui opposé et c'est donc une campagne rapide et assez aisé.
c)la clé de la victoire : le communisme
alors je n'aime pas faire de la politique et surtout me rangé du coté des dictateurs mais il faut bien le reconnaitre, le T-34 est un chef d'oeuvre du communisme qui montre clairement sa force. Si la non concurence peut etre un defaut, ici ce fut un atout puisque en joignant les innovations de nombreux ingenieurs differents (Christie, Tsiganov ...) on arrive a un char tres bon et qui peut etre perfectionné a tout moment. Il est le contraire de la facon de faire nazi, qui par exemple pour le tigre met en concurrence 2 firmes qui auraient pu s'associer. Apres l'econnomie et l'industrie puissante sovietique fait le travaille, avec plus de 75 000 unités produites pendant la guerre, quand on sait que seul 1300 tigres environ seront produits. Comme le sherman, il brille surtout strategiquement et permet grace a sa force : mobilité associé a fiabilité, de surpassé les panzer divisionen de 1944. Il remporte comme le sherman le duel quantité vs qualité.
sources : magazines caraktere, notamment le HS 18; les armes de la seconde guerre mondiale de Michael Haskew et Histoire militaire de l'editeur Grund (pas trouvé les auteurs desolé)
Encore desolé il n'y aura pas de photo pour l'instant pour les memes raisons que la derniere fois ...
I)la genese
a)les "chars rapides"
En 1930 les ingenieurs sovietiques et les militaires penchent pour un nouveau modele de char dit rapide. Selon les militaires de l'epoque il doit etre capable d'exploiter une percer faite par les chars de ruptures sur de grande distance et rapidement. Il nomment alors leur concepte : bistrokhodny tank (amusez vous bien les amateurs de russe ;) ) abregé BT et qui signifie simplement char rapide. Les ingenieurs selectionnent la tres innovante suspension de Walter Christie, ingenieur americain, qui avait été refusé par l'US army. Cette suspension a pour originalité d'etre convertible, c'est a dire que le char peut enlever les chenilles lorsqu'il est sur route pour atteindre des vitesse vraiment impressionante (environ 70 km/h pour le prototype de Christie"), ideal pour l'exploitation d'une percé. La suspension Christie abandonne les galets de retours au profit de galet de route a grand diametre cerclé de caoutchouc, ces "roues" sont suspendues independemment par des ressorts helocoidaux.
Apparait alors le BT-2, qui associe la suspension Christie a un moteur liberty de 400 chevaux ce qui permet au blindé d'atteindre une vitesse de 52 km/h sur route et avec chenille (72 sans). D"abord armé d'une mitrailleuse de 7.62mm l'armement evolue vers un 37mm puis un 45mm placé en tourelle. Leur blindage est plutot mince et l'autonomie peut encore etre amelioré mais le char est tout de meme produit en grandes quantités, ils serviront surtout de demonstrateurs dynamiques.
Afin d'ameliorer l'autonomie un bloc diesel (et non pas essence comme le liberty) est installé, il s'agit du venerable V-2 de 12 cylindres developpant 400 chevaux. On passe d'une autonomie de 220km a 400km, de plus les moteurs diesel ont tendance a moins prendre feu que les moteurs essences. On parle alors de BT-7M produit a environ 790 exemplaires (les sources donnent des nombres inferieurs parfois).
b)l'apero
En 1936 debute la guerre d'Espagne suite a la prise du pouvoir par le general Franco (fasciste) face au "republicains" communistes. L'allemagne et l'URSS envoit chacun du materiel pour le camp ideologique qu'il defend, on assiste alors au premisse de la grande guerre patriotique. Si les qualité du BT sont appreciées, ce sont surtout ces defauts qui sont montrés, notamment son trop faible blindage le rendant vulnerable au canon anti-aérien de la flak allemande (meme les 2cm sont capable de le detruire). Les bureaux d'etudes planchent alors sur 2 solutions : soit une nouveau blindé, soit une modernisation des BT.
c)Du BT a l'A-34
En 1937 il est decidé de developper un nouveau blindé leger convertible : l'A-20
En parallele l'ingenieur Tsiganov developpe de son coté une amelioration du BT: le BT-SV. Lui aussi convertible la plupart des efforts sont fait sur le blindage. Celui ci integre une forme original : un blindage incliné qui augmente donc l'epaisseur effective du blindage a transpercer. L'engin est aussi plus mobile et fait des pointes a 105km/h sur route. Kliment Vorochilov (alors ministre de la guerre, il donnera ses initiales au char lourd KV) donne son aval, le char est nommé officielement BT-IS (pour Iosif Stalin). Il surclasse largement les anciens BT. Malheureusement le coté "non officiel" du BT-SV (créé par Tsiganov sans demande de Stalin ...) fait que le Zavod 183 de Karkhov refuse de le produire. Une lutte debute entre Adolf Dik (representant de Tsiganov en gros) et Mikhail Koshkin chef du Zavod 183. Malheureusement tout ces elements, plus la difficulté d'assemblé la caisse, dont le blindage incliné doit se boulonné, fait que le projet est abandonné au profit de la fabrication d'un nouveau blindé partant de la base du A-20 mais reprenant les innovations de Tsiganov.
Apres quelque petit detour et problemes administratifs que je vous passerai on arrive a l'A-32, semblable a l'A-20, il integre toutes les innovations que nous avons parcouru depuis les prototypes de Christie. Il est armé d'un 45mm mais la suspension convertible est abandonné, les autorités pensant que cela n'est pas necessaire pour un blindé. le blindage est porté a 45mm et le blindé file a 70km/h sur route, il est armé d'un 45mm et d'un 76.2mm. Apres quelques petites modifications (moindres) on arrive a l'A-34 et c'est le 19 decembre qu'est decidé la resolution 443 : la construction de 2 prototypes de l'A-34, c'est la naissance du T-34. Le poid atteint les 25,6 tonnes, il est donc classé comme char moyen. On dit aujourd'hui que Adolf Dik est le pere du T-34 tandis que Tsiganov en est le precurseur avec son BT-SV.
Les premiers chars assemblés ont quelques soucis moteurs (il doit quand meme etre remplacé toutes les 25 heures d'utilisation) et l'ergonomie n'a clairement pas été la priorité lors de la conception. La vision une fois les volets clos est mauvaise et la repartition des taches n'est pas ideal (4 hommes d'equipages : un chef de char/pourvoyeur/radio, un tireur, un pilote et un mitrailleur de caisse qui possede egalement un espace pour une radio). Pour tester l'engin (bon aussi pour un peu de propagande) est organisé le 5 mars 1940 un raid de 1000km, les engins partants du Zavod 183 de Karkov et doivent rejoindre la place rouge a Moscou uniquement guidé par boussole. Le raid est dirrigé par Koshkin en personne et les equipages ont pour consignes d'eviter le reseau routier et les villes/villages pour ne pas eventer le nouvelle engin. l'un des 2 engins tombent en panne mais le second atteint la capitale, ou Staline en personne l'inspect et l'approuve officielement (le 17 mars). Le 31 mars apres les tests de la resistance de son blindage est decidé la production en serie. Il est envoyé en finland lors de la guerre d'hiver ou il fait sensation pour ca resistance balistique, mais il reste entaché de problemes de jeunesse (boite de vitesses en tete).
II)Un char en constante evolution, le 76mm
a)le T-34/76 modele 1940
premier modele officielement dedié au combat, il est equipé d'un canon de 76.2mm L11 et de 2 mitrailleuses de 7.62mm DT. Son moteur diesel V-2-34 de 12 cylindres en V developpe 500 chevaux a 1800 tours/min ce qui autorise une vitesse maximal sur route de 55km/h et de 40km/h en tout terrain. Cette derniere valeur est permise grace a des chenilles larges qui reduisent ainsi la pression au sol qui est de 0.64kg/cm2 ce qui est exemptionnel compte tenu du poid (26.3t). Il est relativement bas, 2.40m de haut et n'offre ainsi pas une cible trop grosse. De plus la survie de l'equipage est assuré grace un exellent blindage de 45mm sous tous les angles, qui correspondent de face a 75mm de blindage effectif (a cette epoque un panzer IV ne possede a peine 40mm effectif). Ainsi l'equipage de 4 hommes est relativement a l'abri. Il est pour l'instant produit a Karkov dans le zavod 183 et a stalingrad a l'usine STZ a raison de 950 exemplaires environ.
Il va veritablement servir de coup de massue a la Heer et a la panzerwaffe allemande qui n'a tout simplement rien a lui opposé lors de l'operation barbarossa (22 juin 1941). En effet les panzer IV sont encore au canon de 7,5cm Kurz de 24 calibres et le panzer III ne peut rien faire avec son canon de 5cm. Seul les Stukas, les pieces de 8,8cm flak 36 et l'artillerie lourde (LeFH de 10,5cm) peut arreter ces engins. Il s'integre parfaitement dans la strategie russe, les KV-1 doivent faire la percer tandis que les T-34 doivent exploiter cette percer. Malheureusement cela n'arrivera pas en 1941, l'armée rouge est trop desorganisé et ne peut monter que de petites contre-attaques localisées.
L'engin n'est pas non plus exempt de defaut. La rusticité dont a fait preuve sa conception se paille sous le feu de l'ennemi. Deja d'un point de vu ergonomique il est deplorable, il n'y a que 2 trappes, ne laissant au tireur et au mitrailleur de caisse que peut de chance de survie si l'engin venait a etre touché. Les optiques sont de mauvaises qualités, les obus explosifs aussi (certaines sources avancent le chiffre de seulement 1 obus sur 2 qui exploserai, surement exageré mais ca donne une idée de leur efficacité). Il aussi, pour la plupart du temps depourvu de radio, et si il y en a une elle est de mauvaise qualité, les interphones subissent le meme probleme. La visibilité du pilote est des plus limité, et le chef de char se retrouve avec seulement 1 periscope dont les mirroirs ne sont pas usinés en verre mais en acier poli. Le moteur est egalement capricieux du a sa rusticité.
Finalement si l'engin a de bonne qualités, les ingenieurs ont trop privilegiés le tritype blindage-mobilité-armement sans considerer les hommes qui devaient manier la machine ce qui bride ses capacités au combat. Cependant il a un impact fort sur les landsers et les schutzen allemands qui ne peuvent qu'admettre que leur materiel est defaillant. Guderien decrira l'engin sovietique et reclamera coprs et ame une solution a Hitler.
La premiere solution est la revolution des canons lang, ainsi le panzer IV est equipé d'un 7.5cm capable de battre le T-34 aux distances usuelles de combats. Des plaques de blindages seront egalement soudées ou boulonnées faisant passé le blindage du panzer IV a 80mm en frontal, ce qui limite les capacité du L11 sovietique.
b)le T-34/76 modele 1941
ce nouveau modele a pour but de concurencer a nouveau le panzer IV ausf. F1 (avec de 7.5cm lang). Il est decidé de produire une nouvelle tourelle mieux blindé (52mm sous tous les angles) qui corrige legerement les problemes de vision du chef de char sans apporté de réel solution, mais surtout qui accroit la puissance de faut grace a un nouveau 76.2mm : le F-34. Plus long, il peut percer le Panzer IV aux distances de combats normales. La fiabilité du moteur est augmenté, notamment a cause de l'arrivé de l'hiver russe, le general Hiver, qui donne un nette avantage au T-34, capable de demarré par temps de grand froid et qui grace aux larges chenilles (50cm) peut maneuvrer dans la neige. La production s'etand aux usines des zavod 183;112 et 100 ainsi qu'au STZ de stalingrad, la version est produite a 9290 examplaires.
Entre 1941 et 1942, une baisse de regime intervient en URSS, Staline a en effet decidé de demenagé la plupart de ses usines dans l'oural, sauf la STZ de stalingrad qui est la seule a produire des T-34 durant cette periode, afin d'accelerer la production les gardes boues sont retirés et une nouvelle trappe pour le pilote est installé. Il s'agit des modele 1941/1942 uniquement produit a stalingrad.
c)le T-34/76 modele 1942
version qui vise a integré la nouvelle trappe produite a stalingrad pour le pilote sur le modele 41/42, voit le blindage de la tourelle augmenté a nouveau (70mm de face), elle doit aussi encore plus etre adapté a la production de masse en simplifiant ses plans. La vision est amelioré et la fiabilité atteint des sommets. La resistance structurelle est renforcé par la soudure du bas de caisse et de la caisse, et plus un simple boulonnage. Des chenilles plus larges de 5cm sont aussi integrées. Des poignés de maintient son egalement installées pour que l'infanterie puisse s'y attaché. Il est produit par les zavod 183;174;112 et 100, stalingrad etant attaqué, la production s'eleve a 14041 exemplaires
entre 1942 et 1943 les ingenieurs penchent sur un "nouveau" T-34, le T-43 sensé le perfectionné. Possedant le meme moteur ainsi que le meme armement le projet est rejeté pour ne pas perturbé les chaines de montages. Mais le dessin de la tourelle est retenu pour l'integré sur les T-34 modele 1942, elle offre enfin une trappe au tireur et sa forme avec les 2 trappes ouvertes lui vaut le nom de mikey mouse. Il ne s'agit que d'une machine de transition amenant vers le modele 1943
d)le T-34/76 modele 1943
modele qui integre la nouvelle tourelle du T-43, elle augmente la resistance de part sa forme arrondie favorisant le ricochet. La radio est enfin generalisé a bord de la quasi totalité des vehcules (il me semble que cela s'eleve a 70% des vehicules durant la bataille de koursk en 1943). Les galets de roulements sont legerements modifiés mais finalement cette version reste semblable a la precedante. On notera un effort fait pas les ingenieurs afin d'ameliorer l'ergonomie.
Il est produit par les memes zavod que le modele precedant a 10760 exemplaires.
Le modele 1943/1944 correspond a une version ou un tourelleau a été amenagé pour le chef de char et ou le 76.2mm est capable de tirer de nouveaux obus a haute vitesse initiale, mais toujours insuffisant pour lutter contre les nouveau panther et les tigres venu contrer le T-34.
III)Un char en constante evolution, le 85mm
a)plus qu'une amelioration, une necessité
on l'a vu le developpement du T-34 fut une constante course a l'armement avec l'Allemagne. C'est ainsi qu'en 1942 apparu le Tigre mais surtout en 1943, en juillet a Koursk apparait le panzer V panther, veritable T-34 parfait. Le T-34 n'est donc plus le roi du champ de bataille comme en 1941. le Commandant Nikoli Jelenov resume alors la situation avant et apres l'aparition du 85mm :
"nous n'avions que des canons de 76mm, qui ne pouvaient percer le blindage frontale d'un Tigre qu'a 500m, et les blindés allemands étaient donc deployés a decouvert. Mais essayez seulement de les approcher, et ils brulaient votre tank a une distance de 1200-1500m !!! En fait, jusqu'a ce que l'on obtienne les canons de 85mm, nous devions nous jetter sur les tigres comme des lapins et essayer de trouver une opportunité pour les contourner et toucher leur flanc. [...] Mais une fois que le T-34/85 est entré en service, nous pouvions enchainer les chars ennemis, les uns apres les autres".
Au vu donc de l'apparition des nouveaux blindés Nazi, les sovietiques essayent d'ameliorer la puissance de feu de leur T-34, mais cela depuis l'invasion de la Pologne. Le probleme est que les autorités ne savent pas quel canon prendre. C'est en 1943 qu'apparait le premier T-34 armé d'un 85mm apres avoir seduit les autorités sur le polygone de tir. La nouvelle tourelle plus spacieuse acceuille en plus d'un nouveau canon, un pourvoyeur, soulageant le probleme de surcharge des taches du chef de char. Cette version est equipé du 85mm D-5T mais il n'est pas tres ergonomique. La tourelle pose egalement probleme pour l'extraction de la fumé, et il devient evident qu'un seul extracteur ne suffit pas. Finalement il ne satisfait que peut les equipages.
b)un nouveau canon
le canon D-5T ne satisfaisant pas, tant dans ses capacités que dans sa cadence de production. On penche alors sur 2 autres options : soit le LB-1 dont l'allonge est superieur soit le S-53 plus simple est semblable au D-5T mais en plus compacte. C'est le S-53 qui est finalement retenu, on y ajoute un 2eme extracteur de fumé afin de reglé le probleme de la premiere version. Il s'agit du T-34/85 obr.1944 ou modele 1944. La production est estimée a 16411 unités construites par les zavod 183;174 et 112 avant la fin de la guerre (plus de 20 000 par la suite). La particularité de T-34/85 est que comme on pourrai l'attendre, la nouvelle tourelle et le nouveau canon, plus lourds et mieux blindée reduirai les capacité en terme de mobilité du vehicule, or ce n'est pas le cas l'engin file tout de meme a 54km/h sur route et a 40km/h en tout terrain tandis que l'autonomie sur route est estimé a 290km.
Le canon reste tout de meme limité face au Panzer VI mais face a la diminution de la qualité des blindages allemands notamment celui du panther et a l'apparition de nouvelles munitions coté sovietiques devait permettre au dernier T-34 de faire face a son plus grand concurent, sans tout de meme l'egalé.
c)un dernier projet de modernisation
Entre 1944 et 1945 sera egalement etudié la possibilité d'installé un canon de 100mm dans la tourelle d'un T-34/85, rebaptisé T-34/100. Evidemment vous vous en doutez, la tres grande volée du canon choisi (le D-10T) modifie le centre de gravité de l'engin qui perd ainsi enormement en capacité tout terrain. De plus apres chaque tir, la force de recule est tellement grande qu'elle abime enormement la suspension et l'anneau de tourelle, qui doivent etre renforcés. Une autre version doté du LB-1 toujours de 100mm est etudié, bien qu'il resoud quelques problemes vu au dessus, la mise en etude du T-44 et du T-54 enterime le projet. C'est donc la fin de la longue evolution du T-34 qui sert encore dans certaines armées. Le seul avantage tiré du dernier modele au 100mm a permi de testé les canons D-10T et LB-1, futurs canons des MBT sovietique d'apres-guerre.
IV)les autres versions
a)les variantes : chars
2 variantes principales seront faites a partir du T-34 : une equipé du 57mm (un ZiS-4) et l'autre est une version surblindée appellée EKRANAMI.
Le T-34/57 est basé sur le T-34 modele 1941 avec la vieille tourelle ... Elle a pour but d'inseré un tube capable de percé les grands fauves allemands. En effet la piece de 57mm possede des capacité de perforation incroyable avec une vitesse initiale impressionnante : 990m/s avec de l'AP mais surtout 1250m/s a l'APCR, cette derniere perce tout de meme 120mm a 500m. Mais ca faible puissance anti-infantrie font qu'il est vite abandonné apres quelques exemplaires fabriqués.
Le T-34/76 dit EKRANAMI ou bouclier en russe, est une modification apporté par certaines usines (usine de tracteur de stalingrad ou zavod 27 de leningrad) qui ajoute des plaques de 10 a 35mm portant le blindage effectif a 100mm au moins. Mais ces modifications nuisent au performance en terme de mobilité du char. De plus les nombreuses soudures que forment les nouvelles plaques sont autant de point faibles, enfin les plaques ajoutées n'etant pas de la meme qualité entre elles et avec le blindage de base, la resistance n'est pas au rendez vous avec un indice de dureté relativement bas (je retrouve plus le nombre, si quelqu'un l'a ?)
b)les chasseurs de chars, les veritables Zveroboy
Apres l'apparition du Tigre en septembre 1942, il apparait comme evident pour les generaux russes qu'il faut un blindé capable de s'y opposé. C'est ainsi que plus ou moins dans l'urgence est créé le SU-85, il utilise le chassis du T-34 pour facilité son industrialisation en masse. On y installe un 85mmD-5S long de 52 calibres tiré d'une piece anti-aérienne. Il est positionné en casemate legerement excentré vers la droite. Le blindage est de 45mm seulement l'angle formé est diminué par soucis d'ergonomie (vous pouvez rire xD), l'equipage se compose de 4 hommes, chef de char, tireur, pourvoyeur et pilote. Il ne possede pas d'arme anti-infanterie a proprement dit, seulement une PPSH-41. Les defauts sont evident, pas de defense anti-infanterie ce qui le rend vulnerable au panzerfaust et panzerschreck; le blindage est encore moins bon que celui du T-34; tandis que la visibilité est aussi mauvaise qu'a bord d'un T-34 avec seulement 1 periscope pour le chef de char, sans tourelleau. Enfin le 85mm on l'a deja vu est tres limite face au Tigre notamment, or un chasseur doit pouvoir detruire sa cible de plus loin que cette derniere. Si une version amelioré, le SU-85M, ajoute un tourrelleau au chef de char et ameliore le blindage (porté a 75mm) le probleme du canon se pose toujours.
Il est alors decidé d'installer un canon de 100mm D10 long de 54 calibres capable de percé le tigre de face a 1500m, ce qui rend le char extremement dangereux. L'ergonomie est egalement amelioré.
Finalement ce sont quelques 2050 SU-85 et 1675 SU-100 qui seront produits par le Zavod 9.
c)l'automoteur d'artillerie
le SU-122 apparait en 1942 en tant que canons automoteurs. Il est equipé d'un obusier de 122mm M-30S dans une casemate fermé, conformement a la doctrine sovietique pour ce type de vehicule; privilegiant appui rapproché plutot que les tirs indirects comme le M7 priest americain. Cependant son blindage est des plus limité avec 45mm seulement, ce qui le rend vulnerable au antichar allemand et le rend donc impropre a l'assaut de place fortifié si les moyen antichars n'ont pas d'abord été detruit. De plus comme pour le SU-85 et le SU-100, les moyens anti-infanteries sont des plus restreints avec seulement un PPSH-41. Mais tout été compensé par la puissance devastatrice de ses obus explosifs de 21.76kg ou encore du projectile a charge creuse qui percait 200mm a nimporte qu'elle distance, bien que la courbure de la trajectoire et la vistesse faible de l'obus (505m/s) le rende imprecis.
Ils etaient generalement deploiyé avec des SU-76. Il fut produit a raison de 1148 exemplaires par le Zavod 9 et se comporta honorablement sur le champ de bataille malgres ses indeniables defauts.
d)tout feu tou flamme
C'est quand en mai 1941 apparait un nouveau modele de lance flamme dans l'armement sovietique, l'ATO-41, qui a des caracteristiques tout a fait impressionante pour l'epoque : 10 jets disponible, qui se lancent loin (largement plus de 100m) sur une duré de 1 seconde, chaque salve devant etre coupé de 10 secondes seulement. Il est perfectionné avec la version de 1942 : l'ATO-42; cela donne une idée aux concepteurs de chars qui decident d'installer un lance flamme a la place de la mitrailleuse de caisse, c'est ainsi que nait en 1941 l'OT-34 mais ce n'est que en 1942 que la production commence avec un total de 1170 exemplaires produit. Il sera egalement muni d'une ultime version du lance flame, le modele de 1943 augmentant notamment la quantité de carburant. Des T-34/85 se veront egalement attribué des lances flammes mais dans de plus rares cas (400 exemplaires produits).
V)fils et petit fils
Le T-34 aura d'importantes influences sur la conception des futurs MBT sovietiques. Le T-44, imediat successeur du T-34 est aussi le precurseur du MBT sera equipé du meme 85mm que le T-34/85 ainsi que d'un 12 cylindres en V semblable a celui du T-34, le blindage est amelioré encore une fois (poussé a 90mm pour la caisse) tout cela dans le but de concurencer le panzer V allemand. Il arrivera apres la bataille mais sera tout de meme comparé par les sovietiques eux memes avec un panther, si la resistance et la mobilité tactique comme strategique sont superieures, le char reste en dessous en terme de puissance de feu. On la dit le 85mm meme s'il ameliore la puissance de feu, reste en dessous du 75 L/70. Mais on l'a egalement vu, le 100mm D-10T a deja été installé dans une tourelle de T-34/85 mais la volé n'etait pas adaptée au chassis. Il est donc decidé de modifier la caisse du T-44, d'y installer une nouvelle tourelle qui doit abriter un 100mm D-10T, toujours avec le venerable 12 cylindres. Le blindage est encore legerement amelioré. Apparait alors le T-54, premier MBT sovietique et surement premier MBT reussi (le centurion armé du 17pdr peut-t-il vraiment etre considéré comme un MBT ?). Et mise a part le M26 americain et le Centurion anglais, qui sont en dessous du T-54, les alliés de l'ouest n'ont rien a lui opposé, premice d'une course a l'armement chez les MBT durant la guerre froide.
VI)emploi
a)tactique
son emploie tactique differe enormement de celui du sherman americain. En effet le T-34 s'il est lui aussi toujours associé a de l'infanterie d'accompagnement, ne cherche pas a eviter la confrontation blindé. Il est en general employé en masse et il doit donc noyé sous le nombre toute rencontre avec un blindé lourd ennemi en tentant de le tourner, comme on l'a vu avec le temoignage de Nikoli Jelenov plus haut. Cela occasionne des pertes considerables, comme lors de la bataille de Koursk. Ils font egalement appelle aux IL-2 des VVS pour les soutenir par des frappes rapides et synchronisées. Dans la theorie ils sont reservé a l'exploitation d'une breche donc ils doivent frapper fort et vite, a l'echelon tactique egalement, la surprise prime. Dans la pratique ils sont egalement utilisés comme fer de lance de l'assaut comme a Berlin. Les equipages s'ils ne sont pas saouls sont fanatisés et n'hesitent parfois pas a rentrer dans le char adverse afin de l'immobiliser, on le vera a Koursk egalement. Bref on n'en voit un peu de toutes les couleurs et une doctrine d'emploie tactique n'est pas vraiment edicté, le choix est laissé aux chefs de chars de faire comme bon leur semblent, mais toujours pour la mere patrie
b)strategique
l'emploie strategique est quand a lui beaucoup mieux defini, comme les BT il s'agit d'un char d'exploitation. En effet les sovietiques mettent au point un blitzkrieg bien a eux avec d'abord concentration importantes de blindés lourds incorporés dans des regiments independants, ils doivent percer le front par une attaque frontale, brutale et rapide. Ils sont suivies des T-34 et de leur infanterie montée qui doivent exploiter la breche et se rependre sur les arrieres ennemis grace a leur mobilité strategique (300km d'autonomie) et a leur extreme fiabilité qui leur permet d'avoir des effectifs toujours au maximum. Les 2 plus belles operations qui montrent parfaitement ce concept sont l'operation Bagration de juin 1944 mais surtout l'attaque en mandchouri en 1945. Cette derniere peut tout de meme etre nuancé puisque l'armé imperiale du japon n'a plus grand chose a lui opposé et c'est donc une campagne rapide et assez aisé.
c)la clé de la victoire : le communisme
alors je n'aime pas faire de la politique et surtout me rangé du coté des dictateurs mais il faut bien le reconnaitre, le T-34 est un chef d'oeuvre du communisme qui montre clairement sa force. Si la non concurence peut etre un defaut, ici ce fut un atout puisque en joignant les innovations de nombreux ingenieurs differents (Christie, Tsiganov ...) on arrive a un char tres bon et qui peut etre perfectionné a tout moment. Il est le contraire de la facon de faire nazi, qui par exemple pour le tigre met en concurrence 2 firmes qui auraient pu s'associer. Apres l'econnomie et l'industrie puissante sovietique fait le travaille, avec plus de 75 000 unités produites pendant la guerre, quand on sait que seul 1300 tigres environ seront produits. Comme le sherman, il brille surtout strategiquement et permet grace a sa force : mobilité associé a fiabilité, de surpassé les panzer divisionen de 1944. Il remporte comme le sherman le duel quantité vs qualité.
sources : magazines caraktere, notamment le HS 18; les armes de la seconde guerre mondiale de Michael Haskew et Histoire militaire de l'editeur Grund (pas trouvé les auteurs desolé)
- destroy500Officier [REM]
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Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 1:39
tout aussi intéressant que le sherman.
J'ai lu qu'à cause de la démonstration du 5 mars 1940, le concepteur/ingénieur du t-34 mourus d'une pneumonie.
J'ai lu qu'à cause de la démonstration du 5 mars 1940, le concepteur/ingénieur du t-34 mourus d'une pneumonie.
- InvitéInvité
Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 10:45
surement je ne savais pas, merci du complement c'est interressant, tu sais si c'est un hasard ou bien c'est a cause de l'ergonomie ou la fumé degagée ... ?
- destroy500Officier [REM]
- Nombre d'obus tirés : 387
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Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 10:59
je crois que c'est le froid de l'hiver, faut que je retrouve l'article
- InvitéInvité
Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 11:12
d'accord, c'est ironique presque comme anecdote
- InvitéInvité
Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 17:12
Beau travail de synthese, et une belle densité d'information.
Cependant je ne suis pas tout a fait d'accord sur la chapitre de la non-concurence. Si celle ci etait formalisée et meme reglementée chez les Allemands, il n'en reste pas moins que l'opposition des ego des concepteurs Russes etait elle aussi de nature a créer une dynamique.
Cette tension, alliée a un environnement reglementaire plutot lache, mais une pression sur les resultats enorme, a donné dans toute l'industrie Russe de l'epoque un comportement a mi chemin entre le pragmatisme Americain (series modifées directement sur les lignes de prod) et l'efficacité de l'ingenierie Allemande (solutions proposées et developpées dans les usines, voire les ateliers, et mises en ... concurrence).
Tout cela bien sur pondéré par le style Russe : rustique, simple ... fiable(?), dicté tout autant par les paradygmes de la société Russe, que par les conditions d'urgence hurlantes a l'époque ou furent concus et surtout developpés les principaux materiels Sovietiques : T34, Yak1 et 3, Pe2, IL2 etc ....
Et puisqu'il est question de fiablité, c'est un point important a l'actif du T34 et de presque toutes les productions Russes (rustique, simple ... fiable(?)). Si le rayon d'action, la mobilité et la puissance de feu on fait du T34 un outil strategique de premier plan (mais seulement grace a la quantité), sa fiabilité aussi etait une donnée tres importante, a comparer avec les problemes recurrents de suspension et de transmission de ses opposants teutons.
Cependant je ne suis pas tout a fait d'accord sur la chapitre de la non-concurence. Si celle ci etait formalisée et meme reglementée chez les Allemands, il n'en reste pas moins que l'opposition des ego des concepteurs Russes etait elle aussi de nature a créer une dynamique.
Cette tension, alliée a un environnement reglementaire plutot lache, mais une pression sur les resultats enorme, a donné dans toute l'industrie Russe de l'epoque un comportement a mi chemin entre le pragmatisme Americain (series modifées directement sur les lignes de prod) et l'efficacité de l'ingenierie Allemande (solutions proposées et developpées dans les usines, voire les ateliers, et mises en ... concurrence).
Tout cela bien sur pondéré par le style Russe : rustique, simple ... fiable(?), dicté tout autant par les paradygmes de la société Russe, que par les conditions d'urgence hurlantes a l'époque ou furent concus et surtout developpés les principaux materiels Sovietiques : T34, Yak1 et 3, Pe2, IL2 etc ....
Et puisqu'il est question de fiablité, c'est un point important a l'actif du T34 et de presque toutes les productions Russes (rustique, simple ... fiable(?)). Si le rayon d'action, la mobilité et la puissance de feu on fait du T34 un outil strategique de premier plan (mais seulement grace a la quantité), sa fiabilité aussi etait une donnée tres importante, a comparer avec les problemes recurrents de suspension et de transmission de ses opposants teutons.
- InvitéInvité
Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 17:39
oui la fiabilité est un de ses atouts, je le dis, mais uniquement a partir du modele 42 voir 43. Il a de nombreux problemes moteurs notamment qui brident la puissance a 450/400 chevaux.
Enfin j'suis d'accord sur ce que tu dis sur le communisme. Mais est ce que tu imagines si les ingenieurs de Henschel et de Porsche se serai associé pour faire le Tigre ? Il aurai surement été beaucoup plus fiable puisque les ingenieurs n'auraient pas insisté sur le coté "gros canon+gros blindage" (pour moi c'est pour impressioner Hitler afin que le projet soit choisi et pas celui du concurrent). Cependant il est claire qu'il faut nuancer mon propos tres subjectif (ce que tu as tres bien fait).
Enfin j'suis d'accord sur ce que tu dis sur le communisme. Mais est ce que tu imagines si les ingenieurs de Henschel et de Porsche se serai associé pour faire le Tigre ? Il aurai surement été beaucoup plus fiable puisque les ingenieurs n'auraient pas insisté sur le coté "gros canon+gros blindage" (pour moi c'est pour impressioner Hitler afin que le projet soit choisi et pas celui du concurrent). Cependant il est claire qu'il faut nuancer mon propos tres subjectif (ce que tu as tres bien fait).
- InvitéInvité
Re: Le T-34, le char qui a gagné la guerre
Ven 3 Juil 2015 - 22:52
Je ne sais pas en fait.
D'un coté, ils ont sans doute subit la pression de "monsieur plus", qui leur a fait sortir trop tot des projets qui au mieux etaient a l'etat de prototype. Et la il faut tout de meme tirer notre chapeau a leur aptitude a developper ces projets pour en faire quelque chose de viable.
D'un autre coté, L'Allemagne subissait une forte penurie qui l'empechait de produire les aciers speciaux indispensables a une production de qualité.
On peu meme dire de ce point de vue que les Allemands n'ont pas ete realistes en developpant des projets incroyablement avancés tout en ayant pas les moyens materiels et humains (pilotes, equipages) de les rendre reellement opérationnels.
L'exemple le plus parlant touchait la Luftwaffe dont les materiels tout a fait remarquables du point de vu de la conception et des performances tactique, posaient des problemes cauchemardesques a ceux qui etaient chargés de leur maintenance. Et imposaient aussi quelques limitations aux strateges Allemands.
Ainsi du fait du manque d'aciers speciaux, de joints et de lubrifiants performants, la duree de vie des moteurs a pistons des Me et FW (Jumo, Daimler, BMW etc ...) etait a peine la moitié de celle d'un Rolls Royce, et encore moins que ca par rapport aux Pratt et Withney des P47
Le cas du Me262 etait encore plus parlant, puisque privées de titane pour les compresseurs, les turbines etaient non seulement fragiles, mais beaucoup moins performantes qu'elles auraient pu l'etre => Montée et descente en regime tres lente, rendant l'avion vulnerable en approche , gestion delicate (pour rester poli), avec un fort risque d'incendie en cas de reprise trop appuyée etc ....
Les performances individuelles et ponctuelles de ces materiels ont contribué a leur légende. Mais dans la réalité, ils n'ont pas fait basculer l'issue du combat, sinon on l'aurait su. D'autre facteurs, la puissance industrielle des USA notament ont fait la difference.
Et surtout, cette legende exaltée par les jeux videos cache une realite moins reluisante qui se revele quand on examine leur performance sur le parcours : fiabilité limite, rayon d'action moindre, equipages mal formés a la fin du conflit ... et surtout un rapport de forces extrement defavorable .... je ne suis pas sur que meme avec un Tigre et un T34 ou un M4 corectement simulés, les joueurs apprecieraient tellement de jouer systematiquement leur Pz VI contre 6 ou 8 chars moyens Russes ou US. Et je ne te parle meme pas DU Maus, qui n'aurait meme pas pu quitter les routes sous peine de s'embourber, ou franchir un pont, a moins que l'equipage ait des scaphandres et un periscope !
D'un coté, ils ont sans doute subit la pression de "monsieur plus", qui leur a fait sortir trop tot des projets qui au mieux etaient a l'etat de prototype. Et la il faut tout de meme tirer notre chapeau a leur aptitude a developper ces projets pour en faire quelque chose de viable.
D'un autre coté, L'Allemagne subissait une forte penurie qui l'empechait de produire les aciers speciaux indispensables a une production de qualité.
On peu meme dire de ce point de vue que les Allemands n'ont pas ete realistes en developpant des projets incroyablement avancés tout en ayant pas les moyens materiels et humains (pilotes, equipages) de les rendre reellement opérationnels.
L'exemple le plus parlant touchait la Luftwaffe dont les materiels tout a fait remarquables du point de vu de la conception et des performances tactique, posaient des problemes cauchemardesques a ceux qui etaient chargés de leur maintenance. Et imposaient aussi quelques limitations aux strateges Allemands.
Ainsi du fait du manque d'aciers speciaux, de joints et de lubrifiants performants, la duree de vie des moteurs a pistons des Me et FW (Jumo, Daimler, BMW etc ...) etait a peine la moitié de celle d'un Rolls Royce, et encore moins que ca par rapport aux Pratt et Withney des P47
Le cas du Me262 etait encore plus parlant, puisque privées de titane pour les compresseurs, les turbines etaient non seulement fragiles, mais beaucoup moins performantes qu'elles auraient pu l'etre => Montée et descente en regime tres lente, rendant l'avion vulnerable en approche , gestion delicate (pour rester poli), avec un fort risque d'incendie en cas de reprise trop appuyée etc ....
Les performances individuelles et ponctuelles de ces materiels ont contribué a leur légende. Mais dans la réalité, ils n'ont pas fait basculer l'issue du combat, sinon on l'aurait su. D'autre facteurs, la puissance industrielle des USA notament ont fait la difference.
Et surtout, cette legende exaltée par les jeux videos cache une realite moins reluisante qui se revele quand on examine leur performance sur le parcours : fiabilité limite, rayon d'action moindre, equipages mal formés a la fin du conflit ... et surtout un rapport de forces extrement defavorable .... je ne suis pas sur que meme avec un Tigre et un T34 ou un M4 corectement simulés, les joueurs apprecieraient tellement de jouer systematiquement leur Pz VI contre 6 ou 8 chars moyens Russes ou US. Et je ne te parle meme pas DU Maus, qui n'aurait meme pas pu quitter les routes sous peine de s'embourber, ou franchir un pont, a moins que l'equipage ait des scaphandres et un periscope !
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