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[FRONT OUEST / WOT] La libération de Paris, Août 1944
Mar 28 Juil 2020 - 18:45
Libération de Paris - 2e DB au combat ! (25 Août 1944)
Le général Leclerc et ses troupes, le 26 Août 1944 sur les Champs Elysées après la libération de Paris.
Bonjour à tous les tankistes !
Avec l'arrivée de la 9.16 et de la carte "Paris", le contexte était planté pour réaliser un nouvel événement historique. Un moment important du second conflit mondial et de l'Histoire de notre pays; la libération de Paris. Rejoignez-nous pour revivre cet épisode et reconstituer les engagements entre Panzer et chars de la 2eDB.
Mise sur pied de la 2e DB :
Avec un petit noyau d'officiers fidèles, Philippe Leclerc de Hauteclocque dit Leclerc, va constituer une nouvelle unité blindée, avec une seule pensée; en faire l'instrument capable de réaliser le serment prononcé à Koufra (Libye) le 2 Mars 1941 : "Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg"...
En Août 1943, la 2eDFL (Division Française Libre) est transférée de Sabratha vers le Maroc, où elle s'installe au Sud-Ouest de Rabat. C'est ici qu'a lieu officiellement sa transformation en division blindée, selon les organigrammes et normes US est sous l'appellation de 2e Division Blindée (2eDB). A son arrivée au Maroc, Leclerc ne dispose que de 2000 hommes qui sont tous issus des FFL (Forces Françaises Libres), alors qu'il lui en faut 15000. Pour grossir ses effectifs, il est obligé de faire appel à des unités de l'Armée d'Afrique, réalisant ainsi pour la première fois un amalgame. La 2eDB devient alors la première unité dans laquelle se trouvent des Français séparés depuis trois ans par les événements de la guerre. Ce regroupement ne se fait pas sans mal, car de nombreuses rivalités sont présentent. Pour l'Armée d'Afrique, les FFL ne sont que des factieux. Pour les FFL, l'Armée d'Afrique s'est compromise avec Vichy. Mais Leclerc recadre ses hommes et il déclare : "Notre pays ne peut plus se payer le luxe de divisions intestines. L'union est plus nécessaire que jamais pour rendre à la France sa grandeur nationale."
Début Novembre 1943, la division reçoit ses nouveaux matériels, arrivés des Etats-Unis par plusieurs convois maritimes. Les hommes de Leclerc sont admiratifs devant une telle puissance, il est vrai qu'ils sont peu habitués à une telle débauche de moyens. Ce matériel permet d'équiper de manière moderne et complète trois régiments de chars moyens, un de reconnaissance, un de chasseurs de chars, un régiment d'infanterie portée, trois groupes d'artillerie, un autre de DCA et enfin un bataillon du génie. Au terme de sa réorganisation, la2eDB aligne près de 3000 véhicules, dont 165 chars moyens (M4A2 pour la plupart) et 85 légers (M3A3 ou M5), 664 Half-Tracks et Scout-Cars, 81 canons-automoteurs (M7), 36 chasseurs de chars (M10) et 64 automitrailleuses (M8 et M20). Pour s'imaginer ce que représente cette division sur une route et en ordre de marche, cela représente une colonne de 300 km !
Une fois constituée, la division s'entraîne dans les sables de Temara (Maroc) en attendant une affectation. L'objectif du général Leclerc, appuyé par le Général de Gaulle, est que sa division soit engagée dans les opérations prévues en Normandie. Mais les alliés ne sont pas favorables à la présence sur ce théâtre d'opérations d'une unité française. Après d'âpres négociations De Gaulle parvient à infléchir cette position, et début Avril 1944, la 2eDB quitte le Maroc pour l'Angleterre. Attachée à la 3rd Army du général Patton, elle stationne dans les environs de Hull, dans le Yorkshire. C'est à cette époque qu'elle adopte son articulation en trois groupements tactiques "GT" (Puis quatre après les combats pour Paris). Chaque GT est formé d'un panachage d'unités (Chars, infanterie, artillerie, génie, chasseurs de chars,...) et porte l'initiale du nom de famille de son chef :
- GTL -> Groupement Tactique Langlade- GTD -> Groupement Tactique Dio
- GTM -> Groupement Tactique Malagutti, qui deviendra GTV quand Warabiot succédera à Malagutti.
Les GT peuvent à leur tour être subdivisés, selon les situations de combat et en appliquant les mêmes principes, en sous-groupements portant le nom de leur chef. A préciser que seul la 2eDB utilisera l'appellation GT. Les deux autres divisions blindées françaises engagées en Europe (1e et 5eDB) adopteront le système américain de Combat Command suivie d'un numéro. Le 6 Juin 1944, l'opération "Overlord" est déclenchée. Néanmoins, la 2eDB reste sur le territoire Anglais, car son instruction n'est pas terminée. Le 28 Juin, après une inspection du général Patton, elle passe en première priorité pour la France, mais l'ordre d'envoi de la division n'est qu'officiellement décidé le 16 Juillet 1944. Le 30 Juillet 1944, les différentes unités de la division quittent Hull pour les ports du Sud de l'Angleterre, où elles prennent place dans les LCT (Landing Craft Tanks) et LST (Landing Ship Tank).
La 2e Division Blindée débarque sur Utah Beach, du 1er au 4 Août. Le 7 Août elle reçoit l'ordre de se porter sur le Mans et le 8 elle connait son baptême du feu près de Mortain pour réduire la contre-attaque allemande. Les objectifs de la 2eDB sont ensuite Alençon et Ecouché près d'Argentan, où de durs combats vont avoir lieu face à la 9.Panzer-Division du 9 au 13 Août. Les pertes seront importantes.
Contexte Historique :
Paris l'Apothéose :
Le 19 Août 1944, la bataille de Normandie est terminée. La 2e Division Blindée quitte la 3rd Army et se voit affectée au V Corps du Général Gerow (1st Army de Hodges). Son futur objectif n'est pas encore fixé. Leclerc, lui, n'a qu'une seule idée en tête : obtenir que sa division soit envoyée sur Paris afin qu'elle puisse accomplir la mission que lui a confiée De Gaulle. Cette nécessité est d'autant plus impérieuse que la Résistance parisienne vient de déclencher l'insurrection. Or pour le commandement US, Paris n'est pas un objectif urgent, et ils ne souhaitent qu'uniquement réaliser un contournement par le Sud et l'Est (3rd Army) et par le Nord (1st Army).
Pour obtenir satisfaction, Leclerc et De Gaulle vont engager des tractations au plus haut niveau. Mais Lecler cest impatient et le 21 Août, sans avertir sa hiérarchie (le général Gerow), il envoie en direction de Versailles un détachement léger, commandé par le Lieutenant-colonel De Guillebon, il sera chargé de reconnaître le dispositif allemand au Sud de Paris. Le 21 Août 1944 au soir, le détachement est à Nogent-Le-Roi; le 22, il arrive devant Arpajon avant de se retrouver bloqué par les Allemands devant Versailles. Entre temps le commandement US a cédé aux Français. Leclerc a le feu vert pour marcher sur Paris. La 2eDB sera flanquée sur sa droite par la 4th Infantry Division, qui devra nettoyer la partie Est de la capitale. Leclerc échafaude son plan, la capitale sera investie par deux axes : au Sud par le GTV suivi du GTD, à l'Ouest par le GTL.
Le 23 Août, à l'aube, la division se met en route, avec comme objectif Rambouillet et Arpajon, qui doivent être les bases de départ des deux colonnes. Au cours de cette marche, les unités de la 2eDB sont accueillies triomphalement dans les villages, ce qui leur fait perdre un temps précieux et suscitera des réflexions de la part des généraux américains. Après une marche épuisante, la 2eDB arrive sur les bases de départ dans la soirée du 23 août. L'attaque débute le 24 Août selon le plan mis au point par Leclerc. A droite, le GTV progresse sur l'axe Arpajon-Sceaux en évitant les voies principales. A 9h, il est à Montlhéry, puis se dirige vers Longjumeau et Antony, où le sous-groupement Putz, se heurte à un solide bouchon à la Croix de Berny. Une manœuvre en tenaille vient à bout des canons de 88mm qui bloquent l'avance des chars. Peu après, le sous-groupement tombe dans une nouvelle embuscade peu avant Bourg-La-Reine. L'obscurité qui s'installe oblige néanmoins Putz à s'arrêter. A la droite du GTV, le sous-groupement Warabiot parvient à Savigny-Sur-Orge en fin de matinée. Il poursuit son avance jusqu'à Rungis puis Fresnes, où il est à son tour bloqué par les défenses allemandes.
Capitaine Raymond Dronne
A 19h, Leclerc est à Antony. Impatient, il ordonne au capitaine Dronne, de former une colonne et foncer sur Paris en contournent les points d'appui et de prévenir la Résistance de l'arrivée imminente de la division. Formée de trois chars du 501e RCC ("Romilly", "Montmirail","Champaubert" ) et de 16 Half-Track du RMT (Régiment de Marche du Tchad), la colonne prend immédiatement la route. Guidée par un résistant, elle se fraie un passage en évitant les grands axes et entre dans Paris. Dronne arrive à l’hôtel de ville à la tombée de la nuit et prend contact avec le Conseil National de la Résistance (CNR).
A l'aile gauche de la division, le GTL quitte Rambouillet à l'aube du 24 Août. Le sous-groupement Massuatteint les abords de Toussus-Le-Noble peu après 10h, mais il est arrêté par des canons de 88mm et perd un char. Les pièces sont réduites au silence, et la colonne parvient à Jouy-En-Josas. A la droite du sous-groupement Massu, le sous-groupement Minjonnet aborde Jouy-En-Josas par l'Ouest et perd deux chars. Peu après, il tombe dans une nouvelle embuscade de l'autre côté de la Bièvre, sur la côte de l'Homme-Mort, où un autre blindé est détruit. Puis la progression des deux sous-groupements reprend. A 17h, le GTL, fait une entrée triomphante dans Clamart. Il se dirige ensuite vers le pont de Sèvres, où il arrive à la tombée de la nuit et où il s'installe défensivement.
Le 25 Août au matin, hormis le détachement Dronne qui est au cœur de la capitale, la 2eDB est aux portes de Paris. Leclerc peut lancer l'assaut final !
Général Von Choltitz
25 Août 1944 : Affrontements de blindés dans la capitale !
La capitale est aux mains du Général Dietrich von Choltitz depuis le 7 Août 1944, date à laquelle il a été nommé gouverneur militaire de la garnison du Grand Paris ou "Groß Paris" par Adolf Hitler. En ce 25 Août il commande environ 5000 hommes, une compagnie de chars moyens de la Panzer-Kompanie-Paris (Unité provenant de la dislocation du Panzer-Regiment.100 et composée en totalité de Beute-Panzer Français, c'est à dire de chars capturés B1,R35,...), quelques Panzer V Panther rescapés de la Panzer-Lehr-Division et une cinquantaine de pièces d'artillerie de petit et moyen calibres pour assurer la défense à l'intérieur de Paris. Durant la journée du Vendredi 25 Août 1944, qui marque l'arrivée de la 2eDB dans Paris de nombreux engagements vont se produire entre blindés français et Panzer Allemands.
-> Nous allons donc nous intéresser aux principaux engagements dans Paris entre blindés, en sachant que cette liste n'est pas complète, même si elle traite les engagements les plus importants de la Libération de Paris. Je vous invite en annexe à télécharger le document pdf ci-joint qui complétera les engagements suivant.
CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR OBTENIR LE PDF
Jardins du Luxembourg / Sénat :
Façade du Sénat le 25 Août 1944 à sa libération.
Il est le deuxième point fort de la résistance allemande dans Paris après le Jardin des Tuileries. Depuis l’été 1940, les Allemands ont réquisitionné le Sénat pour en faire le siège de l’état-major général de l’armée de l’air (Luftwaffe) pour tout le front de l’Ouest. Le 25 Août l’organisation interne du palais et des jardins sont largement modifiées, pour faire du Palais une véritable forteresse. Le périmètre est défendu par près de 600 hommes renforcée par des SS et une compagnie de la Schutzpolizei. Le plan de défense prévoit des chars en réserve dans la Cour d'honneur du Palais (3 Panther Ausf.A / 2 Flammenpanzer B2 / 2 Panzer R35 et 2 petits chasseurs de chars sur châssis de R35 "4,7cm Pak(t) auf Pz.Kpfw.35 R(f)"), des barrages épaulés par des chars face au Nord, Rue de Tournon, à l'Est Rue Soufflot, des blockhaus Rue de Vaugirard et Boulevard Saint-Michel, et enfin d'autres barrages à l'Ouest Rue Guynemer, au Sud Rue Auguste-Comte et à l'Est Boulevard Saint-Michel.
Le 25 août 1944, Pierre Georges, 26 ans, alias "Colonel Fabien", chef des unités de choc des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), est chargé de réduire le nid de résistance. Il sera épaulé par la 2eDB; au Nord, par les chars et l'infanterie du sous-groupement Putz et au Sud par les chars du capitaine de Boissieu, de l'escadron de protection du général Leclerc. Le Colonel Fabien dispose de 200 hommes pour attaquer le Jardin du Luxembourg par l'Est et le Sud et d'une bonne centaine pour la façade Nord. Parmi ses FFI, des hommes du 1er Bataillon d'Eure et Loir. La première attaque commence vers 11h, elle est menée par l'escadron de protection de Leclerc (Capitaine Boissieu). A cet engagement participent les chars de la section de M4A3 (105mm) du 501eRCC (501e Régiment de Chars de Combat), arrivent ensuite les M8 du peloton Duplay (Escadron de Protection) qui fixent l'adversaire en attendant l'arrivée des renforts. Ces renforts sont constitués par la 2e compagnie (Capitaine de Witasse) et des éléments du 12eRC (12e Régiment de Cuirassiers) et ils sont à pied d'oeuvre dès 14h, achevant de cerner complètement le périmètre. Une deuxième attaque de ce groupe est menée dans le secteur Rue Guynemer / Rue d'Assas. Le Sherman "Bourg-Le-Roi" du sous-lieutenant de Colombel(3ePeloton du 3eEscadron du 12eRC) est touché par un canon de 75mm, soit un Panther ou un PaK.40 embusqué dans les jardins et commence à prendre feu. Peu de temps après, le M4A2 "Cléry", autre char du 3e peloton, est lui aussi touché, mais cette fois par des balles traçantes qui mettent le feu à sa plage moteur arrière. Ces combats cessent avant 19h et se soldent, selon le compte-rendu du capitaine Noël du 12e RC, par la destruction de deux Panther Ausf.A, un PaK de 75mm et de sept blockhaus. Enfin une troisième attaque est menée par le reste de la 2e compagnie du 501eRCC quasi simultanément que la deuxième. Les chars de la 2e section interviennent Rue de Tournon, devant l'entrée principale du Sénat et du Boulevard Saint-Michel. Le M4A2 "Bautzen" aperçoit un Panther face à la Rue Soufflot, devant l'entrée principale du Jardin du Luxembourg, au même moment le M4A3 (105mm) "La Moskova" arrive Rue de Vaugirard est parvient à le détruire d'un coup au dessus de la chenille gauche avant que celui-ci ait pu engager le "Bautzen". L'équipage allemand abandonne le char et se réfugie dans le Sénat. Le capitaine de Witasse installe ses chars en surveillance, prêts à s'opposer à toute autre sortie en force de la réserve de blindés allemands. A 18h, ces combats cessent avec la reddition des troupes du Sénat.
Jardins des Tuileries / Rue de Rivoli :
Le Jardin des Tuileries et la Rue De Rivoli au Nord du jardin
Ce secteur est le plus défendu de la capitale car il est proche de l'Hôtel Meurice, alors quartier général des forces d'occupation allemandes, et par conséquent du général Von Choltitz. Suite au refus de l’ultimatum par Von choltitz, à 13h15, l’attaque se déclenche par la Rue de Rivoli, menée par la 3e Compagnie du 501e RCC du Capitaine Branet. Les chars de la section Bénard enfoncent une barricade et poursuivent jusqu’à la place de la Concorde. A ce moment le Sherman "Le Douaumont" éperonne un char Panther en face de l’entrée des Tuileries, sur la Place de la Concorde, nous reviendrons un peu plus tard sur cet engagement. Les autres chars détruisent de nombreux véhicules et des chars dans la Rue de Castiglionne et les rues parallèles; ils arrosent du feu de leurs mitrailleuses les fenêtres des hôtels tenus par les Allemands. Malheureusement les chars sont obligés de marcher tourelle ouverte et le Sergent Marcel Bizien est tué; un autre chef de char, le Caporal-chef Laigle (Chef de char du "Villers-Cotterets" est tué également; le Sous-lieutenant Bénard reçoit une grenade dans la tourelle de son M4A2 le "Mort-Homme" après avoir passé l'Hôtel Meurice, il est fortement brûlé avec le chasseur Diot, son chargeur. Le "Villers-Cotterets" le dépasse et détruit un Panzer R35 qui sort des Tuileries. Pendant que se déroule le combat devant l'Hôtel Meurice, sur les bords de Seine, un dernier groupement aux ordres du Lieutenant Bricard élimine les menaces des Panzer dans les Tuileries. Le M4A3 (76w)"Francheville" (chef de char adjudant Huot), et les M4A2 "Uskub", "Vikings" et "Surcouf" mettent en flammes 2 Panther et un char Renault R35 allemand ainsi que de nombreux véhicules ennemis. On constate qu'un obus du canon de 76mm M1A1, du "Francheville" a traversé de part en part le blindage d'un Panther, deux autres Panther sont également sabordés par leurs équipages, qui prendront la fuite sans réellement combattre. L'objectif de la place de la Concorde est atteint.
Place de la Concorde :
La Place de la Concorde, avec en haut la Rue de Rivoli et à droite l'entrée du Jardin des Tuileries.
Revenons quelques instants sur l'engagement qui s'est déroulé sur la Place la Concorde en ce 25 Août 1944. En haut de l'Avenue Victor Hugo, vers l'Arc de Triomphe. Le Lieutenant Durville en jeep et en tête d'un groupe de quatre TD M10, "Siroco", "Cyclone", "Simoun" et "Mistral". Arrivée à l'Etoile, le groupe se scinde en deux, "Siroco" et "Cyclone" par la gauche et "Simoun" et "Mistral" par la droite. Le "Simoun" qui s'est positionné en haut de l'avenue des Champs-Elysées demande l'autorisation de les descendre. Durville attend l'arrivée du "Siroco" et donne l'ordre de descente : le "Simoun" est sur le trottoir de gauche. La progression se fait à pas feutrés, le "Siroco" étant accompagné de la jeep de Durville. Soudain, un obus est tiré en direction du "Simoun" sans l'atteindre, puis deux autres, l'un passant à seulement quelques mètre de sa tourelle. Il faut quelques secondes pour identifier et localiser la provenance de ces tirs : il s'agit d'un Panther embusqué sur la place de la Concorde, à gauche de l’obélisque, soit une distance d'environ 1800 mètres ! C'est le "Simoun" qui va ouvrir le feu, il tire deux obus et se replie. Le premier obus loupe la cible et le deuxième fait mouche, Le Panther est immobilisé mais il est encore une menace. Peu de temps après, de l'autre côté de la place, le Sherman "Douaumont" fonce sur la place et se trouve face au Panther qui engage les M10. « A l’abordage ! » hurle le Sergent Bizien à son pilote. Le char percute de plein fouet le Panzer sur son flanc droit qui pivote sa tourelle… mais son canon est trop long et bloque contre le flanc de la tourelle du Sherman. En revanche le canon du M4A2 est à la bonne distance. Il ouvre le feu à bout portant et perce le blindage. Mais quelques secondes après, Bizien est tué d’une balle en pleine tête tirée par un sniper posté sur le toit du Ministère de la Marine, il n'avait que 23 ans.
A l'issue des combats de Paris, qui verront la perte au sein de la division blindée de 141 hommes et 14 chars lors de l'approche dans la banlieue Sud mais également au cœur de la ville, la 2eDB et son chef, le général Leclerc, jusqu'ici encore assez peu connus, font leur entrée dans la légende. On parlera désormais des "Leclerc", voire même de "l'Armée Leclerc". Après le défilé triomphal de la 2eDB le 26 Août, qui conduit le général de Gaulle de l'Arc de Triomphe à Notre-Dame, de nombreux jeunes Parisiens, issus ou non des formations de la Résistance, vont rejoindre les rangs de la division. Quant à Leclerc, il a rempli avec brio la mission confiée par de Gaulle. Son entrée triomphale dans Paris marque l'apogée de sa carrière !
Unités Représentées :
Françaises :
2e Division Blindée
- 501eRCC (Régiment de Chars de Combat)
- RBFM (Régiment Blindé de Fusiliers Marins)
- 12eRCA (Régiment de Chasseurs d'Afrique)
- 12eRC (12e Régiment de Cuirassiers)
Allemandes :
- Détachement Panzer-Lehr-Division
- Panzer-Kompanie-Paris
Carte utilisée lors de la bataille :
Paris
Scénario :
1. Pour respecter l'historicité les Allemands seront en position défensive dans le parc.
2. Dans un premier temps ils devront rester dans la zone au Nord de la ligne rouge et empêcher que les chars de la 2e DB s'emparent du parc, par la suite il y aura possibilité de supprimer cette limite et d'engager les chars français dans la partie ville. Cette modification du scénario pourra se réaliser de manière aléatoire pour dynamiser la partie.
3. Les points rouges ne sont que des propositions, il ne sont là qu'à titre d'exemple.
4. La 2eDB aura une action offensive, son objectif sera la destruction des Panzer et la sécurisation du Parc.
5. Les flèches bleues indiquent les axes possible de progression des blindés de la 2eDB, il n'y a pas l'obligation de tous les utiliser, se sera en fonction de la stratégie mise en place par les Français.
La carte "Paris" dans World Of Tanks ne représente pas les secteurs précisés précédemment (Jardin du Luxembourg / Des Tuileries / Concorde), là où les engagements entre chars ont été nombreux. Nous sommes ici proche de la Tour Eiffel, de l'Ecole militaire et de l'Hotel Majestic où des combats ont néanmoins eu lieu. Il s'agissait par contre d'engagements d'infanterie accompagnée de char sur les bastions allemands situés dans l'Ecole militaire et l'hôtel Majestic, cependant le terrain est assez similaire aux lieux d'engagements principaux avec une zone ouverte (représentant les Jardins) et la partie ville représentant les rues adjacentes.
Réglementation :
Aucun obus Gold ne sera autorisés
Réglementation des consommables :
Aucun consommables Gold ne sera autorisés
Réglementation des équipements :
Tout équipement est autorisé, sauf la Boîte à outils permettant de réparer un module endommagé, 25% plus rapidement.
-> BATAILLE LE SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 NOVEMBRE À 20H !
Notes :
Pour une meilleure coordination lors de la Bataille Historique, nous utilisons Mumble.
Pour installer Mumble rendez-vous ici : http://www.mumble.com/
Les identifiants vous seront donnés dans le chat de la salle.
Sources :
- Livre : Collection Archives de Guerre n°5 - La 2e Division Blindée "Leclerc" - Edition Caraktère
- Livre : "Les régiments de chars de la 2e division blindés" - François de Lannoy
- Site : liberation-de-paris.gilles-primout.fr
- Images Internet, Le Parisien
- Sources Personnelles
Configurations chars de la 2e DB :
Paris
Scénario :
1. Pour respecter l'historicité les Allemands seront en position défensive dans le parc.
2. Dans un premier temps ils devront rester dans la zone au Nord de la ligne rouge et empêcher que les chars de la 2e DB s'emparent du parc, par la suite il y aura possibilité de supprimer cette limite et d'engager les chars français dans la partie ville. Cette modification du scénario pourra se réaliser de manière aléatoire pour dynamiser la partie.
3. Les points rouges ne sont que des propositions, il ne sont là qu'à titre d'exemple.
4. La 2eDB aura une action offensive, son objectif sera la destruction des Panzer et la sécurisation du Parc.
5. Les flèches bleues indiquent les axes possible de progression des blindés de la 2eDB, il n'y a pas l'obligation de tous les utiliser, se sera en fonction de la stratégie mise en place par les Français.
La carte "Paris" dans World Of Tanks ne représente pas les secteurs précisés précédemment (Jardin du Luxembourg / Des Tuileries / Concorde), là où les engagements entre chars ont été nombreux. Nous sommes ici proche de la Tour Eiffel, de l'Ecole militaire et de l'Hotel Majestic où des combats ont néanmoins eu lieu. Il s'agissait par contre d'engagements d'infanterie accompagnée de char sur les bastions allemands situés dans l'Ecole militaire et l'hôtel Majestic, cependant le terrain est assez similaire aux lieux d'engagements principaux avec une zone ouverte (représentant les Jardins) et la partie ville représentant les rues adjacentes.
Réglementation :
Aucun obus Gold ne sera autorisés
Réglementation des consommables :
Aucun consommables Gold ne sera autorisés
Réglementation des équipements :
Tout équipement est autorisé, sauf la Boîte à outils permettant de réparer un module endommagé, 25% plus rapidement.
-> BATAILLE LE SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 NOVEMBRE À 20H !
Notes :
Pour une meilleure coordination lors de la Bataille Historique, nous utilisons Mumble.
Pour installer Mumble rendez-vous ici : http://www.mumble.com/
Les identifiants vous seront donnés dans le chat de la salle.
Sources :
- Livre : Collection Archives de Guerre n°5 - La 2e Division Blindée "Leclerc" - Edition Caraktère
- Livre : "Les régiments de chars de la 2e division blindés" - François de Lannoy
- Site : liberation-de-paris.gilles-primout.fr
- Images Internet, Le Parisien
- Sources Personnelles
Configurations chars de la 2e DB :
IV - M5A1 (Arbre Américain) :
- Canon 37 mm Gun M6
- Tourelle M5A1
- Moteur Twin Cadillac,Series 42 (320ch)
- Suspension VVSS T36E8
- Radio SCR 506
IV - M8A1 (Arbre Américain) :
- Canon 75 mm AT Howitzer M3
- Tourelle M8 HMC Scott
- Moteur Twin Cadillac,Series 42 (320ch)
- Suspension T36 E6
- Radio SCR 510
V - M4A1 (M4 Arbre Américain) :
- Canon 75 mm Gun M3
- Tourelle D51066
- Moteur Wright C. R-975C4 (460ch)
- Suspension T42
- Radio SCR 508
V - M4 (105) (M4 Arbre Américain) :
- Canon 105 mm M4
- Tourelle D51066
- Moteur Wright C. R-975C1 (400ch)
- Suspension T42
- Radio SCR 508
V - M4A2 (Sherman Mk.III Arbre Anglais) :
- Canon 75 mm Gun M3
- Tourelle Sherman III
- Moteur General Motors 6046 (410ch)
- Suspension Sherman IIIA
- Radio WS No. 19 Mk. I
VI - M4A3 (76w) (M4A3E2 Sherman Jumbo Arbre Américain) :
- Canon 76 mm Gun M1A1
- Tourelle M4A2E2D51080
- Moteur Ford GAA (520ch)
- Suspension VVSST51E2
- Radio SCR 508
V - M10 (M10 Wolverine Arbre Américain) :
- Canon 3-inch AT Gun M7
- Tourelle M10T72M1
- Moteur GMC 6046 (420ch)
- Suspension M10T42
- Radio SCR 508
Configurations chars Allemands :
VI - Panzerkampfwagen V Panther Ausf.A (Vk.30.02M Arbre Allemand) :
- Canon 7,5 cm Kw.K. 42 L/70
- Tourelle VK 30.02 Ausf. A
- Moteur Maybach HL 230 TRM P30 (700ch)
- Suspension VK 30.02 Ausf. A
- Radio FuG 5
IV - Panzerkampfwagen B-2 740 (f) (PREMIUM) :
II - Panzerkampfwagen 35R 731(f) (R35 Arbre Français) :
- Canon 37 mm APX SA18
- Tourelle APX-R1
- Moteur Renault V4 (82ch)
- Suspension Renault R35
- Radio ER 54
- novi62_filsResponsable recrutement [REM] - Communauté Gaming
- Nombre d'obus tirés : 933
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 27
Localisation : Grignote une cuisse de lapin.
Jeu vidéo préféré : War Thunder/Red Orchestra 2/La chasse au Lapin
Re: [FRONT OUEST / WOT] La libération de Paris, Août 1944
Mar 28 Juil 2020 - 18:46
INSCRIPTIONS :
Les joueurs voulant participer, doivent laisser un message sur le forum, avec le nom du tank souhaité ainsi que le jour de participation, en prenant en compte le descriptif des équipes qui va suivre :
2e Division Blindée Française : Places 2/30 :
501e Régiment Chars de Combat :
- M4A3 (76w) "FRANCHEVILLE" : Adrien92 (Samedi/Dimanche)
- M4 (105) "LA MOSKOWA" : Lebiker17 (Samedi/Dimanche)
- M4A2 "VILLERS-COTTERETS" : Halgarth (Samedi) / Blaze57530(Dimanche)
- M4A2 "VIKINGS" : Choucroute_Alsacienne (Samedi/Dimanche)
- M4A2 "SURCOUF" : MarkSpenceer (Samedi/Dimanche)
- M4A2 "BAUTZEN" : XpR_TiTi (Samedi/Dimanche)
- M4A2 "MORT-HOMME" : Caravedturtle (Samedi) / .......... (Dimanche)
- M4A2 "DOUAUMONT" : RASPUTIN54 (Samedi) / Looping098 (Dimanche)
- M4A1 "LAFFAUX" : FlikerWar (Samedi/Dimanche)
Régiment Blindé de Fusiliers Marins :
- M10 "SIROCO" : lebougnat (Samedi/Dimanche)- M10 "SIMOUN" : ThibautC (Samedi/Dimanche)
- M10 "CYCLONE" : ...............(Samedi) / Taque99 (Dimanche)
12e Régiment de Chasseurs d'Afrique + 12e Régiment de Cuirassiers :
- M8 "LE MOUSQUET" : Armstrong942 (Samedi) / novi62_fils (Dimanche)- M5A1 "BERRY II" : SonnyTucson (Samedi/Dimanche)
- M5A1 "SAUMUROIS II" : GeneralPatton01 (Samedi/Dimanche)
Allemands : Places 2/18 :
Détachement de la Panzer-Lehr-Division :
- Befehlspanzer V Panther Ausf.A (Char de commandement - VK.30.02(M) avec radio FuG 12) : Kruken75 (Samedi/Dimanche)
- Panzerkampfwagen V Panther Ausf.A : ......... (Samedi) / RASPUTIN54 (Dimanche)
- Panzerkampfwagen V Panther Ausf.A : footsimon63 (Samedi/Dimanche)
- Panzerkampfwagen V Panther Ausf.A : Arioviste (Samedi/Dimanche)
- Panzerkampfwagen V Panther Ausf.A : dorninator (Samedi/Dimanche)
Panzer-Kompanie-Paris :
- Panzerkampfwagen B2 740 (f) : Beco04 (Samedi) / Caravedturtle(Dimanche)
- Panzerkampfwagen B2 740 (f) : pokexpert (Samedi/Dimanche)
- Panzerkampfwagen R35 731(f) : valentinorossi85 (Samedi) / Dinros (Dimanche)
- Panzerkampfwagen R35 731(f) : dorian4235 (Samedi) / ..........(Dimanche)
Remplaçants 4/10 :
- novi62_fils
- texelle
- Satkill08
- Kobja
- Destroy500
- Sokolov
Spectateurs 2/3 :
- AquaTarkus
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