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[FRONT OUEST / WT] La Bataille de Hannut, Belgique 1940
Ven 13 Sep 2019 - 11:05
Bataille de Hannut: Coup d'arrêt pour les panzer!
Bonjour à tous,
Pour notre neuvième édition de Reconstitutions de Batailles Historiques, nous nous plongeons au cœur de l'Europe, en Belgique, où le premier grand choc entre blindés eu lieu. Si l'on en croit la croyance populaire internationale, l'armée française fut défaite rapidement et presque sans combattre. Pourtant, en se penchant sur les différents engagements qui ont parsemés la campagne de France et de Belgique, on se rends compte que les forces alliées ont farouchement résistés aux Landsers et aux Panzer : Hannut, Gembloux, la défense de la Dyle, Péronne, Amiens, la défense de Lille, Abbeville ou encore Stonne, autant de batailles où les troupes françaises et britanniques ont fièrement montré leurs valeurs.
Parlons un peu avec les chiffres :
Au sol, sur cette période, la France paie le tribut de 342 000 soldats hors de combats (92 000 morts et 250 000 blessés), 2500 chars et 900 avions. L'armée Allemande déplore la perte de 160 000 soldats (49 000 morts et 111 000 blessés), 1800 Panzers et la Luftwaffe déplore la perte de 1400 avions.
Face à ces pertes, la force d'invasion massive nécessaire à l'invasion de la Grande-Bretagne n'existe plus.
Face à ces pertes, la force d'invasion massive nécessaire à l'invasion de la Grande-Bretagne n'existe plus.
A titre de comparaison, les cinq premiers mois de combats sur le front Russe (en 1941) coûtent à l'Armée Allemande 219 000 soldats (71 000 soldats tués et 148 000 soldats blessés), 1300 Panzers et 660 avions.
Nous sommes donc loin de la débandade décrite par certains historiens.
Situation stratégique:
Mai 1940 : la drôle de guerre prends fin. Après 9 mois d’attente à se jauger, le plan “Fall Gelb” (traduction : “cas jaune”) est déclenché par l’armée allemande. Les forces allemandes lancent l’offensive en attaquant 3 pays neutres : les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Nous sommes le 10 mai 1940 à 4h35. Ce même jour, Arthur Neuville Chamberlain, le premier ministre britannique, démissionne, laissant place à un dénommé Winston Churchill.
C’est la première opération réussie pour un nouveau type d’unité : les troupes aéroportées. En effet, le territoire belge axe sa stratégie sur la défensive, articulée sur une série de forteresses héritées des souffrances de la première guerre mondiale. Le plus impressionnant, le fort d’Ebel Emael (près de Liège) prévoit tous types d’attaques, sauf une seule : le ciel. Via la voie aérienne, les planeurs atterrissent au sein même du fort, et le capture en une journée. La capture de ce fort fait partie d’une opération de diversion bien planifiée : la Wehrmacht tentera de passer en force au nord de la ligne Maginot, en passant par la Meuse en Hollande, les canaux Albert et Juliana en Belgique. Ceci dans le but d’attirer toute l’attention des forces alliées.
Pendant ce temps, la majeure partie des Panzer-Divisionen passera par les Ardennes afin de contourner les armées alliées via Sedan.
Pendant ce temps, la majeure partie des Panzer-Divisionen passera par les Ardennes afin de contourner les armées alliées via Sedan.
2 heures après avoir appris l’attaque allemande, les alliés réagissent en déclenchant le plan « Dyle-Breda » qui prévoit l’intervention des meilleures forces franco-britannique en Belgique et dans une partie des Pays-Bas.
Les forces alliées doivent avancer sur une ligne prédéfinie afin d’affronter de face les divisions de chars allemandes. Pour cela, une manœuvre complexe établie longtemps à l’avance prévoit le déploiement d’unité de cavalerie en avant du gros des troupes.
Géographiquement, un endroit reste fragile : la plaine de Wallonie. La plus grosse partie des forces de cavalerie française sont envoyés dans la zone de la trouée de Gembloux, entre la Sambre et la Meuse.
Les forces alliées doivent avancer sur une ligne prédéfinie afin d’affronter de face les divisions de chars allemandes. Pour cela, une manœuvre complexe établie longtemps à l’avance prévoit le déploiement d’unité de cavalerie en avant du gros des troupes.
Géographiquement, un endroit reste fragile : la plaine de Wallonie. La plus grosse partie des forces de cavalerie française sont envoyés dans la zone de la trouée de Gembloux, entre la Sambre et la Meuse.
Les cavaliers de PRIOUX à la rencontre des Panzer
Un H35 et un H39 passent dans une localité belge
Pour la bonne compréhension de l'article, voici la liste des principaux acronymes utilisés :
- BLM : Brigade Légère Motorisée
- DIM : Division d'infanterie Motorisée
- DINA : Division d'infanterie nord-africaine
- DLM : Division Légère Mécanique
- GRCA : Groupe de reconnaissance de corps d'armée
- GRDI : Groupe de reconnaissance de division d'infanterie
- RA : Régiment d'Artillerie
- RDP : Régiment de Dragons portés
L’offensive en Belgique centrale est confiée à la 6. Armee du Generaloberst von Reichenau, qui englobe pour cela le XVI. Armee-Korps (mot.) du General der Kavalleriehoepner, composé notamment des 3. Et 4. Panzer-Divisionen placées sous les ordres respectivement des généraux Reinhardt et Stumpf. Il s’agit de 2 unités bien entraînées et renforcées, afin de remplir les objectifs ambitieux qui leur sont assignés : percer sur le point le plus puissant du dispositif ennemi et bousculer ce dernier jusqu’à Bruxelles, avec une force telle qu’il ne puisse redéployer ses forces pour parer à la menace principale plus au Sud.
Côté Français,le corps de cavalerie composé de deux divisions légères mécaniques (DLM), doit se lier avec les belges qui défendent le canal Albert et retarder les Panzer le temps que les grandes unités d’infanterie de la 1ère Armée occupent leur positions, soit un délai initialement fixé à 6 jours. Conscient de l’enjeu, le général Prioux va préparer activement ses unités tout au long de l’hiver, malgré le remplacement de la 1ère DLM, affectée à la manœuvre vers Breda, par la 3ème DLM nouvellement créée.
Néanmoins, les prévisions en la matière vont se révéler totalement dépassées par la réalité.
En effet, par une série d’opération parachutistes qui vont marquer durablement les belligérants, mais dont le récit détaillé sort du cadre de cet article, les Allemands parviennent à prendre le contrôle, dès les premières heures, de deux ponts sur le canal Albert sur les trois visés. Ils rencontrent plus de difficultés pour la traversée de la Meuse, où les Néerlandais ont fait sauter les ponts convoités, mais en moins de douze heures, la percée est réalisée et le fort belge d’Eben-Emael est neutralisé.
En effet, par une série d’opération parachutistes qui vont marquer durablement les belligérants, mais dont le récit détaillé sort du cadre de cet article, les Allemands parviennent à prendre le contrôle, dès les premières heures, de deux ponts sur le canal Albert sur les trois visés. Ils rencontrent plus de difficultés pour la traversée de la Meuse, où les Néerlandais ont fait sauter les ponts convoités, mais en moins de douze heures, la percée est réalisée et le fort belge d’Eben-Emael est neutralisé.
Ce faisant la 4. Panzer-Division avance au-delà de la Meuse pour relever les parachutistes isolés autour des ponts sur le canal Albert. La 3. Panzer-Division doit quant à elle suivre et soutenir l’avance, mais elle est bloquée par un immense embouteillage qui se forme devant la Meuse. De fait, elle n’a toujours pas franchis la frontière le 10 au soir !
Le plan "Cas Jaune" et le plan Dyle
Cette situation a ceci de dramatique que la percée des défenses hollando-belges dès le premier jour du Westfeldzug (campagne à l’Ouest) compromet toute la manœuvre française et implique par conséquent un engagement bien plus précoce du corps de cavalerie
Du côté allié, l’ordre d’alerte est transmis aux unités le 10 mai au petit matin. La 2ème DLM progresse sur deux axes, un à gauche (Landrecies – Maubeuge – Charleroi Nord – Gembloux) et un à droite (Le Nouvion – Avesnes – Beaumont – Charleroi Sud – Namur). La 3ème DLM, plus au Nord, avance aussi sur deux itinéraires, le premier à partir de Cambrai (Valenciennes – Mons – Nivelle – Wavre) et le second depuis Le Cateau (Bavay – Binche – Gosselies – Cortil – Noimont).
Au soir du premier jour, les deux divisions françaises sont réparties en trois groupes : les découvertes ont atteint Hasselt – Gelt – Bey pour la 3ème DLM, et Comblain au Pont et Durby pour la 2ème DLM : un échelon intermédiaire appelé « sûreté éloignée » est installé au niveau de Gembloux pour la 2ème DLM et sur une ligne Wavre – Ernage pour la 3ème DLM, tandis que le gros des divisions bivouaquent respectivement au nord de Fleurus et dans la zone de Chartres – Nivelle. Si la progression française est en avance, les découvertes ramènent des nouvelles préoccupantes du front. Le contact est pris avec les troupes belges, dont il semblerait que le front soit percé.
En outre, les obstacles belges Cointet prévus ne sont pas à Gembloux. Ils ont été déplacés par les Belges davantage au Nord et n’ont pas été réinstallés depuis… Bref, la tâche des cavaliers français s’annonce plus compliqué que prévu !
En outre, les obstacles belges Cointet prévus ne sont pas à Gembloux. Ils ont été déplacés par les Belges davantage au Nord et n’ont pas été réinstallés depuis… Bref, la tâche des cavaliers français s’annonce plus compliqué que prévu !
Engagement prématuré d'un côté comme de l'autre
Le 11 mai, le général Prioux fait hâter le mouvement, prévoyant un choc dès le lendemain au niveau de Hannut. Il place son état-major à Aisches et reconnait le secteur. Ayant, grâce à ses éclairages, recueilli des informations sur l’état dramatique des forces belges, il sollicite à 15 heures ses supérieurs afin de cesser l’avance et de renoncer à la manœuvre Dyle, pour revenir à la manœuvre Escaut ! Sa demande, appuyée par le général Blanchard, chef de la 1ère Armée, est refusée par le général Billotte, commandant du groupe d’armées 1. En fin d’après-midi, Billotte rencontre Prioux et lui conforme ses ordres, tout en réduisant le délai : le corps de cavalerie devra tenir jusqu’à J+4 soit jusqu’au 14 mai (au lieu de J+6 initialement). Lors de cet entretien, la question de la profondeur de la zone de déploiement des deux DLM est abordée. En effet, Prioux est inquiet de n’avoir pas d’espace suffisant pour manœuvrer, Billotte lui suggère d’avancer plus à l’est de Hannut. Cette suggestion, reprenant des études menées au cours de l’hiver, est rejetée par le chef du corps de cavalerie, compte-tenu de la supériorité de la Luftwaffe. Le sort en est jeté, le corps de cavalerie devra combattre à Hannut pendant deux jours….
Colonne de Panzer II en Belgique
Cet échange est important pour réaliser l’état d’esprit des cavaliers qui abordent une bataille défensive sur un terrain inconnu et sans profondeur suffisante. Cette attitude se retrouve dans l’ordre diffusé alors par le général Prioux : « A tous les échelons du corps de cavalerie, si faibles soient-ils, nul chef n’a le droit d’abandonner avec le gros de ses forces la position qu’il occupe, sans un ordre de l’autorité dont il dépend, et sans en avoir averti ses voisins. » C’est donc bien une défense sans esprit de recul que se préparent les cavaliers.
Au soir du 11 mai, les DLM terminent leur déploiement –malgré les premiers bombardements aériens, les réfugiés et les soldats belges -, dispersées sur une ligne bordant deux petits cours d’eau : la Petite Gette et la Méhaigne, situées entre Tirlemont et Huy.
La journée du 11 mai voit également la 4. Panzer-Division se déployer au-delà du canal Albert et progresser en profondeur jusqu’à Grandville, en repoussant les contre-attaques belges. Les premiers contacts ont lieu avec les découvertes françaises dans la matinée sur plusieurs points à l’est de Tongres, où le 12ème Cuirassiers se replie en combattant, et à Grandville dans l’après-midi, le régiment laissant les premiers prisonniers français. Au soir, la résistance belge s’effondre dans tout le secteur. Toutefois, la 3. Panzer-division et les échelons de soutien logistique sont totalement bloqués dans l’immense embouteillage autour de Maastricht.
Malgré ces imprévus, von Reichenau est optimiste et veut que les Panzer reprennent leur avance de nuit jusqu’à Waremme. Il envoie pour cela l’Oberst Hasse, le chef d’état-major de la Heeresgruppe B du Generaloberst von Bock, au quartier général de Hoepner. Ce dernier n’est… absolument pas d’accord, car ses Panzer ne sont au rendez-vous, et il n’a pour l’instant qu’une division disponible. Hoepner veut donc d’abord rassembler ses unités, mélangées lors des passages des coupures, avant de reprendre son avance face à ce qu’il a identifié comme des divisions blindées françaises.
Renault 35 franchissant une coupure d'eau dans le secteur de Gembloux
Ces discussions dans les deux camps sont importantes, car lorsque la bataille va commencer le 12 mai, ni Prioux, ni Hoepner ne sont d’accord pour engager aussi rapidement leurs unités dans la fournaise du champ de bataille !
Cependant, insatisfait de ce qu’il considère comme de la passivité, von Reichenau ordonne à nouveau de reprendre à l’avance le 12 mai à 2h10. Il fixe comme objectif la localité wallonne de Gembloux. Le XVI. Armee-Korps (mot.) prévoit un dispositif étendu : la 4.Panzer-division au sud d’une ligne Grandville – Merdorp et la 3. Panzer-Division au nord, il reçoit en outre la 20. Infanterie-Division en train de traverser le chaos régnant à Maastricht.
Sans attendre ses autres divisions, Hoepner reprend donc son avance vers Hannut, sur une seule colonne, le Panzer-Regiment 35 de la 4. Panzer-Division en tête, Waremme est atteint dès 6h35, les Panzer se heurtant sur place à des bouchons retardataires. De surcroît, l’essence commence à manquer, le ravitaillement étant bloqué à Maastricht. Les Panzer se retrouvent donc dans une situation très délicate, à court de carburant cependant qu’ils arrivent seulement au contact des blindés français ! L’urgence de la situation oblige les Allemands a recourir à une solution improvisé : le parachutage aérien de carburant aux éléments mécanisés. Mais les délais d’organisation nécessaire à une telle entreprise vont toutefois retarder cette première historique jusqu’à 16h30 à l’Hollogne sur Geer. En attendant, la 4. Panzer-division est obligée de modérer son avance. C’est ainsi que le Panzer-Regiment 35 atteint Lens-Saint-Rémy dès 7 heures, puis s’arrête.
Son alter ego, le Panzer-Regiment 36, se déploie sur la droite, et les canons de 10.5 cm LeFH18 de la 5./Artillerie-Regiment 103 se mettent en batterie derrière le village. Les deux corps blindés se font alors face sans bouger !
Dans le secteur de la 3ème DLM, le général Langlois a formé deux ensembles : un au nord (6ème BLM avec le 12ème Cuirassiers et deux bataillons du 11ème RDP, le tout appuyé par le II /76ème régiment d’artillerie) et un au sud, sous les ordres de la 5ème BLM (2ème Cuirassiers, 1er bataillon du 11ème RDP et la 10ème batterie antichar du 75ème régiment d’artillerie), appuyé par le I./76ème RA en réserve à l’Ouest de Merdorp ainsi que les 105mm du III./76ème RA en réserve à l’est de Foix-les-Caves. Langlois a gardé à Jauche, au centre de son dispositif, le 1er cuirassiers. Il a reçu en outre le renfort du groupe Soubeyran, formé des éléments motorisés des 6ème GRCA, 92ème et 7ème GRDI, détachés respectivement du IIème corps d’Armée, de la 2ème DINA et de la 1ère DIM.
De son côté, la 2ème DLM s’organise également en ligne le long du cours d’eau de la Méhaigne, avec la première ligne tenue par le 1er RDP et le 13ème Dragons, tandis que le 29ème Dragons est en réserve, avec l’artillerie divisionnaire du 71ème RA. La 2ème DLM a été renforcée d’éléments motorisés : les 3ème GRCA (Ve corps d’armée), 95ème GRDI (5ème DINA) et 3ème GRDI (12ème DIM).
Enfin, Prioux a rendu à chacune de ses divisions les unités de chars qu’il gardait en réserve (le 2ème cuirassiers à la 3ème DLM, et le 29ème Dragons à la 2ème DLM).
De surcroît, il envoie à Huy les 2 bataillons de mitrailleurs motorisés qui lui sont rattachés. Par conséquent, au moment où débute le combat, le corps de cavalerie n’a plus de réserve.
Contre un dispositif en ligne trop étendu, et des cavaliers figés dans une défense tenace, les Allemands disposent au matin du 12 mai de l’initiative, ce alors qu’ils n’ont presque plus d’essence.
Contre un dispositif en ligne trop étendu, et des cavaliers figés dans une défense tenace, les Allemands disposent au matin du 12 mai de l’initiative, ce alors qu’ils n’ont presque plus d’essence.
Matériel français capturé par les allemands
Premier Choc
Devant l’absence de mouvement côté français, Hoepner relance son avance vers 8h30. Le Panzer-Regiment 35 prend Villers-le-Peuplier, un avant-poste du 1er RDP. Vers 9h20, le général reçoit un nouvel ordre d’attaque de von Reichenau, toujours aussi impatient. La 4.Panzer-Division de Stumpf doit foncer entre Hannut et Braives, soit exactement à la liaison des deux DLM !
Le Panzer-Regiment 35 se sépare alors en deux, sa plus grande partie remontant vers Hannut, qu’elle attaque et prend dès 9h30, tandis qu’un détachement s’est lancé à la conquête d’Avesnes à 9 heures. Le Panzer-Regiment 36 se concentre lui vers le sud, prenant Braives à la 2ème DLM. Les Allemands repoussent les avant-postes au centre du dispositif français et poursuivent vers la ligne principale à Créhen, localité qui est tenue par le 1er/2ème escadron de RDP (motocycliste), soutenu par le 4ème/5ème escadron (d’appui) et par le 3ème escadron de Hotchkiss du 2ème Cuirassiers. Vers 10 heures, le premier combat de chars commence enfin !
De prime abord, les affaires s’engagent mal, car l’appui d’artillerie français arrive avec plus d’une heure de décalage, faute de liaison efficace avec le II./76ème RA, pourtant bien placé entre Merdorp et Jandrenouille. Ceci dit, malgré l’infériorité du Hotchkiss et la supériorité numérique allemande, les obusiers français permettent aux Dragons de tenir efficacement Créhen toute la journée. Les chars français lancent leur première contre-attaque cependant que les Panzer de la II./Panzer-Regiment 35 contournent Créhen en direction de Thisnes, mais ils sont repoussés. Les combats baissent alors en intensité tandis que les Allemands déploient leurs unités et que les cuirassiers multiplient les patrouilles offensives.
Pendant que ses hommes marquent le pas à Créhen, Hoepner reçoit de nouvelles injonctions de Reichenau. Excédé, le Kommandeur du XVI. Armee-Korps (mot.) réplique vertement : « Vous n’avez pas besoin de me pousser ! ». Joignant les actes à la parole, Hoepner reprend l’offensive à 19 heures, une fois le plein de ses engins refaits, ses Panzer se ruant sur le point d’appui de Thisnes, tenu par le 2ème/3ème escadron du 11ème RDP du capitaine Potel. Reste que les français attendent de pied ferme cette attaque menée par la Kampfgruppe « Erbach » (Panzer-Regiment 35 et II./Schützen-Regiment 33, appuyés par les II./Artillerie-Regiment 103, II./Artillerie-Regiment 93 et Artillerie-Abteilung 611).
Le Général René Jacques Adolphe Prioux
De fait, les Allemands se heurtent à une contre-attaque du 4ème escadron du 2ème cuirassiers (sur chars Hotchkiss), mais surtout des 1er et 2ème escadrons de Somua S35 du 1er Cuirassiers. Bien appuyés par l’artillerie française, les chars de cavalerie engagent les Panzer dans un choc frontal, les Panzerschützen faisant la douloureuse expérience de la supériorité du Somua sur leurs engins !
Le puissant canon de 47mm et l’épais blindage des « montures » françaises se révèlent être des adversaires pour le moins redoutables… Les Allemands doivent par conséquent engager leurs Panzer IV pour rétablir l’équilibre, les chars armés du canon de 7.5cm constituant à leur tour une désagréable surprise pour les cuirassiers.
Le puissant canon de 47mm et l’épais blindage des « montures » françaises se révèlent être des adversaires pour le moins redoutables… Les Allemands doivent par conséquent engager leurs Panzer IV pour rétablir l’équilibre, les chars armés du canon de 7.5cm constituant à leur tour une désagréable surprise pour les cuirassiers.
Le poids du nombre ne tarde pas à faire la différence et les Français doivent se résoudre à évacuer Thisnes.
Les Panzer exploitent immédiatement leur avantage et poursuivent leur route pour se heurter à un nouveau point d’appui à Wansin, tenu par le 3ème escadron du 11ème RDP. Ils finissent par se replier vers 20 heures. Les Panzerschützen revendiquent 4 Hotchkiss, mais déplorent la perte du Befehlspanzer I du colonel du Panzer-Regiment 35.
D’avantage au sud, après une journée de résistance, le point d’appui de Créhen cède dans la soirée sous les coups des obus de 7.5cm des Panzer IV, ainsi que les manœuvres de flanc des Panzer III. Le 2ème escadron du capitaine Sainte-Marie-Perrin, du 2ème cuirassiers, se replie après la mort de son chef, avec seulement neuf Hotchkiss H39 sur les vingt qu’ils comptaient avant l’engagement.
Les pertes sont donc lourdes pour les français, qui revendiquent pour leur part la destruction de cinq Panzer.
L’enseignement à tirer de cette journée est le suivant : les canons de 37mm SA18 sont inefficaces contre les Panzer III et Panzer IV.
L’enseignement à tirer de cette journée est le suivant : les canons de 37mm SA18 sont inefficaces contre les Panzer III et Panzer IV.
Néanmoins, le peloton de Somua du sous-lieutenant Lotsisky ne tarde pas à réagir et lance, à partir de Merdorp, un raid en direction de Créhen couronné de succès (4 Panzer, un Pak et plusieurs camions détruits), mais au prix de la perte de quatre chars sur cinq ! En définitive, le combat ne cesse que vers 22h35, avec le déploiement en première ligne de l’infanterie allemande (II. Et III./Schützen-Regiment 33), tandis que les français reconstituent leur ligne en arrière.
Equipe d'artilleurs français dans les Ardennes sur 220mm modèle long Schneider 1917.
En fin de journée du 12 mai, si les Allemands tiennent solidement Hannut et bordent la Méhaigne, ils ne peuvent occuper Crehen et Thisnes qui, depuis le repli français, restent pourtant vides. Bien que l’avance n’ait pas été à la hauteur de leurs espérances, ils ont désormais une idée claire de la situation : une Panzer-Division se trouve face à deux DLM, dont une est situées sur le flanc Sud.
La position de la 4. Panzer-Division est donc des plus fragiles. Fort heureusement, la 3.Panzer-division termine sa traversée des cours d’eau belges le 13 mai à minuit passé, Hoepner remarquant, non sans amertume, qu’elle aura mis plus de 29 heures à franchir la Meuse et le canal Albert…
La position de la 4. Panzer-Division est donc des plus fragiles. Fort heureusement, la 3.Panzer-division termine sa traversée des cours d’eau belges le 13 mai à minuit passé, Hoepner remarquant, non sans amertume, qu’elle aura mis plus de 29 heures à franchir la Meuse et le canal Albert…
La 3.Panzer-Division progresse
Devant la situation fragile de la 4.Panzer-Division, le renfort de la division blindée du Generalleutnant Reinhardt est bienvenu.
L’ensemble du XVI. Armee-Korps (mot.) enfin concentré, va attaquer la 3ème DLM, déjà sérieusement accrochée, tandis que la 2ème DLM sera fixée par la Gefechtsgruppe « Lüttwitz » (Maschinengeweh-Bataillon 9, Aufkläungs-abteilung 7 et 1./Panzerjäger-Abteilung 49 renforcés par la Panzerjäger-Abteilung 654), avec plus au sud, le Pionier-Bataillon 79, et en réserve le I./Infanterie-Regiment 12.
Hoepner est toujours légitimement inquiet pour son flanc Sud, d’autant plus qu’il ne pourra attaquer qu’à 12 heures, laissant l’initiative aux Français, qui ne vont pas en profiter, à l’exception d’un raid de six Somua S35 emmenés par le capitaine de Villèle de la 2ème DLM, et d’une patrouille offensive sur Créhen, toujours inoccupés.
L’ensemble du XVI. Armee-Korps (mot.) enfin concentré, va attaquer la 3ème DLM, déjà sérieusement accrochée, tandis que la 2ème DLM sera fixée par la Gefechtsgruppe « Lüttwitz » (Maschinengeweh-Bataillon 9, Aufkläungs-abteilung 7 et 1./Panzerjäger-Abteilung 49 renforcés par la Panzerjäger-Abteilung 654), avec plus au sud, le Pionier-Bataillon 79, et en réserve le I./Infanterie-Regiment 12.
Hoepner est toujours légitimement inquiet pour son flanc Sud, d’autant plus qu’il ne pourra attaquer qu’à 12 heures, laissant l’initiative aux Français, qui ne vont pas en profiter, à l’exception d’un raid de six Somua S35 emmenés par le capitaine de Villèle de la 2ème DLM, et d’une patrouille offensive sur Créhen, toujours inoccupés.
Alerté par la reconnaissance en force de la 2ème DLM, Stumpf va rassembler tous ses Panzer vers Lens-Saint-Rémy, de manière à pouvoir attaquer plein Ouest ou vers les positions qui menaces son flanc Sud. Vers 11h45, l’Arko 30 dirige le feu de toute l’artillerie allemande disponible sur le secteur de Créhen-Thisnes, tandis que le VIII. Flieger-Korps du Generalmajor von Richtofen bombarde les positions françaises dans le triangle Orp-Jauche-Merdorp. Alors que les français tiennent toujours un front linéaire constitué de points d’appui, avec en réserve tactique des escadrons de chars, les Allemands vont attaquer avec leurs deux Panzer-Divisionen sur deux axes parallèles. Au Nord, la 3.Panzer-Division va prononcer l’effort principal sur Orp, en direction de Jauhe, avec deux groupements d’un régiment de Panzer soutenu par l’infanterie.
En tête sont placés les Panzer IV de la 2.Kompanie, suivis par les Panzer I et II. La réaction des Français est énergique. Leur artillerie pilonne la zone et cause des pertes dans les rangs allemands, les ponts sont barricadés ou détruits, et les Panzer sont bloqués sous les tirs des 75mm, jusqu’à ce que l’Oberlieutnant Schewe, de la 4.Kompanie, découvre une série de passerelles en bois au sud d’Op-le-Petit, ouvrages qui permettent de franchir le cour d’eau et de se déployer dans la plaine, malgré la résistance acharnée des Français. Celle-ci peut-être mesurée à la vue du Panzer de Schwere qui a ainsi reçu 110 coups au but ! Les Allemands n’ont cependant pas le temps de savourer ce succès, car le Panzer-Regiment 6 se heurte bientôt à la contre-attaque des chars français. Il s’agit d’abord de Hotchkiss, puis des Somua de deux pelotons du 2ème escadron du 1er cuirassiers, engagés à l’initiative du colonel de Vernejoul. Ces actions sont toutefois déjouées grâce à l’intervention opportune de la 1./Panzerjäger-Abteilung 39, renforcée temporairement par la 4.Kompanie.
En effet, sans attendre que le pont sois terminé, les Allemands ont déroutés toutes leurs forces par le passage dégagé au Sud, notamment la I./Panzer-Regiment 5. En fait, seule la II. Abteilung du régiment passe par le nord de Maret, pour se heurter, elle aussi, à une contre-attaque de Somua dans le secteur de Marilles. Tentative qui sera repoussée grâce à l’action efficace de la 4./Panzerjäger-Abteilung 39. Tant et si bien que vers 14h15, les Panzer sont déployés en masse et avancent entre Jauche et Jandrain, menaçant le flanc des forces françaises qui se heurtent de front à la 4.Panzer-Division.
En effet, sans attendre que le pont sois terminé, les Allemands ont déroutés toutes leurs forces par le passage dégagé au Sud, notamment la I./Panzer-Regiment 5. En fait, seule la II. Abteilung du régiment passe par le nord de Maret, pour se heurter, elle aussi, à une contre-attaque de Somua dans le secteur de Marilles. Tentative qui sera repoussée grâce à l’action efficace de la 4./Panzerjäger-Abteilung 39. Tant et si bien que vers 14h15, les Panzer sont déployés en masse et avancent entre Jauche et Jandrain, menaçant le flanc des forces françaises qui se heurtent de front à la 4.Panzer-Division.
Engagement violent entre la 4.Panzer-Division et la 3ème DLM !
Cependant, cette dernière progresse plus difficilement. L’avance débute par une attaque de la Schützen-Brigade 4, qui déploie, du Nord au Sud, le II./Schützen-Regiment 12, le III./Schützen-Regiment 33 et le II./Schützen-Regiment 33, appuyé par l’Artillerie-Regiment 103, tandis que l’Artillerie-Regiment 69 arrose les arrières ennemis.
L’infanterie occupe dès 13 heures les bourgades de Wansin, Thisnes et Créhen, qui étaient vides, puis oblique vers le sud-ouest, évitant Jandrain. A 13h20, les Schützen se trouvent devant Merdrop, où ils sont cloués au sol par les tirs de l’artillerie et des chars français.
Stumpf engage alors la Panzer-Brigade 5 dans la bataille. Le I./Panzer-Regiment 35 passe au nord de Merdrop, la II./Panzer-Regiment 35 fait face au point d’appui adverse, cependant que la II./Panzer-Regiment 36 l’encercle par le sud et que la I./Panzer-Regiment 36 s’infiltre par Branchon, longeant les positions de la 2ème DLM.
Les combats sont intenses car les Français contre-attaquent avec tous leurs chars disponibles, et une mêlée confuse s’engage dans une plaine propice aux combats de blindés.
L’infanterie occupe dès 13 heures les bourgades de Wansin, Thisnes et Créhen, qui étaient vides, puis oblique vers le sud-ouest, évitant Jandrain. A 13h20, les Schützen se trouvent devant Merdrop, où ils sont cloués au sol par les tirs de l’artillerie et des chars français.
Stumpf engage alors la Panzer-Brigade 5 dans la bataille. Le I./Panzer-Regiment 35 passe au nord de Merdrop, la II./Panzer-Regiment 35 fait face au point d’appui adverse, cependant que la II./Panzer-Regiment 36 l’encercle par le sud et que la I./Panzer-Regiment 36 s’infiltre par Branchon, longeant les positions de la 2ème DLM.
Les combats sont intenses car les Français contre-attaquent avec tous leurs chars disponibles, et une mêlée confuse s’engage dans une plaine propice aux combats de blindés.
Merdorp est désormais tenu par plusieurs escadrons durement engagés la veille et un escadron complet de Somua S35, renforcés par les antichars de la batterie divisionnaire.
L’ensemble est sous les ordres du lieutenant de Beaufort. Encerclés, les hommes résistent vaillamment et fixent l’ensemble de la 4.Panzer-Division pendant plus de quatre heures.
Puis les Somua du 2ème escadron du 2ème cuirassiers, jusque-là maintenus en réserve, se dirigent contre les Panzer sans parvenir à dégager Merdorp. Mais l’artillerie allemande a suivi de près l’attaque et peut se déployer à proximité, pesant de plus en plus, tandis que son homologue française est contrainte à se replier, perdant progressivement ses précieux observatoires. Les Allemands tirent profit de la situation et s’infiltrent dans le point d’appui. Les défenseurs qui le peuvent s’échappent vers 17 heures sur Jandrain ou sur Jandrenouille, qui sera évacué peu après.
Motocyclistes français dans la plaine Wallone sur motos Indian 340B
Les combats sont d’une grande intensité.
La Panzer-Brigade 5 revendique 22 Somua dans l’après-midi, alors que le 2ème Cuirassiers reconnait n’en n’avoir perdu que 11.
Pendant ce temps, le reste de la 3.Panzer-Division a poursuivi sa progression encerclant dès 14h15 le point d'appui de Jandrain, occupé par un groupe composite (1er, 3e et 13e escadrons du 11e RDP, renforcé par le 6e GRCA). Ses unités poursuivent vers 15 heures sur Jauche, quartier général du 1er Cuirassiers, qui tient jusqu'à 17h30. Celui-ci est ensuite évacué avec de nouvelles pertes irremplaçables. Le bilan de la journée s'alourdit, tandis que la 3e DLM est repoussée sur Perwez, position tenue par le 4e GRDI de la 15e DIM. Jandrain est évacué vers 18 heures, mais la colonne française est surprise en rase campagne au cours de son repli, seuls cinq chars parvenant à passer ! Les Allemands revendiquent la destruction de cinq Hotchkiss et font 400 prisonniers.
Dès 16h30, le général Langlois avertit Prioux que la ligne est percée. C'est désormais l'ensemble du corps de cavalerie de ce dernier qui court le risque d'être détruit, alors même que certaines unités n'ont pas combattu ! La retraite générale est donc ordonnée en fin d'après-midi, au niveau d'une position intermédiaire. Prioux n'avait pas d'autre choix : la 2e DLM a été mise sous pression par de constantes infiltrations, qui se sont multipliées avec l'arrivée de la 269. Infanterie-Division. La position de Huy, tenue par les deux bataillons de mitrailleurs motorisés, est quant à elle isolée. Plus au nord, les Britanniques décrochent dans la confusion, découvrant le flanc du corps de cavalerie.
Dès 16h30, le général Langlois avertit Prioux que la ligne est percée. C'est désormais l'ensemble du corps de cavalerie de ce dernier qui court le risque d'être détruit, alors même que certaines unités n'ont pas combattu ! La retraite générale est donc ordonnée en fin d'après-midi, au niveau d'une position intermédiaire. Prioux n'avait pas d'autre choix : la 2e DLM a été mise sous pression par de constantes infiltrations, qui se sont multipliées avec l'arrivée de la 269. Infanterie-Division. La position de Huy, tenue par les deux bataillons de mitrailleurs motorisés, est quant à elle isolée. Plus au nord, les Britanniques décrochent dans la confusion, découvrant le flanc du corps de cavalerie.
Le corps de cavalerie en danger
Le repli français est effectué à la nuit tombée, tandis que la 3e DLM rallie autour de Perwez. Seule l'évacuation de Huy par les mitrailleurs s'opère avec difficulté.
Les Allemands sont épuisés mais euphoriques, dans la mesure où ils estiment avoir vaincu les chars français, dont les carcasses jonchent le terrain. Dès 23 heures, n'ayant nullement l'intention de s’arrêter là, Hoepner ordonne la poursuite sur la position Dyle, la 3.Panzer-Division au nord d'Ernage et la 4.Panzer-division sur Gembloux.
En conséquence, le 14 Mai, la 3. Panzer-Division reprend son avance avec le même dispositif que la veille, et se heurte à l'ennemi au niveau de Walhain-Saint-Paul. Un escadron de Somua est repéré, contourné et décimé. L'Oberleutnant von Nolde revendiquant à lui seul huit S35, fait d'armes qui lui vaudra la remise de la Croix de chevalier de la Croix de Fer.
Poussant plus avant, la formation de Reinhardt entre en contact avec la ligne Dyle à Ernage. L'attaque est immédiate, mais elle est durement repoussée par l'ennemi. Cinq Panzer sont perdus et les unités allemandes sont prises sous un feu si violent qu'elles se retirent et s'enterrent pour la nuit.
Aperçu des prémices de la bataille de Gembloux, suite à la bataille de Hannut
L'essentiel de l'action a lieu au cours de l'avance de la 4.Panzer-Division, qui rencontre les cavaliers renforcés par le groupement Arlabosse. Alors que l'Arko 30 concentre les tirs d'artillerie sur Perwez, le dispositif allemand est remanié, avec la dissolution de la Gefechtsgruppe "Lüttwitz". Vers 9h45, les obstacles Cointet sont franchis par les Allemands sans difficultés, car ces obstacles n'étaient pas défendus.Après la prise de Perwez, la résistance française se durcit et les Panzer éprouvent les plus grandes peines à progresser sur un terrain compartimenté.
Le Panzer-Regiment 35 est bloqué devant le bois de Buis, tandis que le Panzer-Regiment 36 combat en direction du bois du Grand Leez. Quinze blindés ennemis sont revendiqués, mais les français tiennent la position jusqu'à l'arrivée de l'infanterie allemande. Un groupe tactique exclusivement semi-chenillé (I./Schützen-Regiment 12, 2./Artillerie-Regiment 102 et une section antichar) contourne en effet le bois par le sud et parvient à forcer la position adverse vers midi. Le Hauptmann Hoffmann, de la 1./Schützen-Regiment 12, se verra décerner la croix de Chevalier pour cette action décisive.
Les éléments de la 2e DLM luttent avec énergie et contre-attaquent, mais sans autre résultat que d'augmenter encore les pertes, face à des Panzer concentrés et dont les équipages sont fortement galvanisés par la victoire de la veille.
Les dommages sont également lourds au sein de l'artillerie française, durement prise à partie durant son repli. Emporté par son euphorie, la Panzer-Brigade 5 fonce sur la position Dyle dans l'après-midi. Faute de soutien et de préparation, c'est un échec immédiat !
Le Panzer-Regiment 35 est bloqué devant le bois de Buis, tandis que le Panzer-Regiment 36 combat en direction du bois du Grand Leez. Quinze blindés ennemis sont revendiqués, mais les français tiennent la position jusqu'à l'arrivée de l'infanterie allemande. Un groupe tactique exclusivement semi-chenillé (I./Schützen-Regiment 12, 2./Artillerie-Regiment 102 et une section antichar) contourne en effet le bois par le sud et parvient à forcer la position adverse vers midi. Le Hauptmann Hoffmann, de la 1./Schützen-Regiment 12, se verra décerner la croix de Chevalier pour cette action décisive.
Les éléments de la 2e DLM luttent avec énergie et contre-attaquent, mais sans autre résultat que d'augmenter encore les pertes, face à des Panzer concentrés et dont les équipages sont fortement galvanisés par la victoire de la veille.
Les dommages sont également lourds au sein de l'artillerie française, durement prise à partie durant son repli. Emporté par son euphorie, la Panzer-Brigade 5 fonce sur la position Dyle dans l'après-midi. Faute de soutien et de préparation, c'est un échec immédiat !
C'est donc le 14 Mai en milieu de journée que le corps de cavalerie repasse à l'arrière du front, laissant la 1ere armée, à peine arrivée sur la position Dyle, repousser les Panzer. Les unités de Prioux se rassemblent derrière les lignes afin de panser leurs plaies et de se reposer. L'officier détache toutefois son artillerie et une partie de ses chars Somua S35 en appui des défenseurs de la ligne Dyle. Les cavaliers auront tenu une demi-journée de plus que prévu, mais à quel prix !
Forces en présence :
FRANCE
2ème Division Légère Mécanisée
3ème Division Légère Mécanisée
Groupe de Chasse III/3
ALLEMAGNE
3. Panzer-Division
4. Panzer-Division
VIII. Fliegerkorps
Rédaction, édition des textes : Novi62_fils
-Réalisation des scénarios : Novi62_fils
-Correction : WorldWarII_Univers
Sources :
- Magazine Batailles & Blindés c'est le N°41 Février Mars 2011 - "La bataille d'Hannut - La cavalerie française saignée à Blanc"
-Livre "Comme des lions : Mai-Juin 1940 : le sacrifice héroïque de l'armée française " de Dominique Lormier
- Sources internet + personnelles
- novi62_filsResponsable recrutement [REM] - Communauté Gaming
- Nombre d'obus tirés : 933
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Jeu vidéo préféré : War Thunder/Red Orchestra 2/La chasse au Lapin
Re: [FRONT OUEST / WT] La Bataille de Hannut, Belgique 1940
Ven 13 Sep 2019 - 11:06
Configuration des véhicules :
L'équilibrage et la répartition des effectifs ne correspond pas exactement aux proportions présente lors du conflit :
-Les critères de morale, retraite, surprise et les idéologies animant les combattants n'étant pas possible à recréer sur une plateforme de jeu.
-Les paramètres de fatigue de la mécanique des véhicules, niveau d'entrainement et aptitudes face aux situations de dangers ne peuvent être représentés.
-La bataille ne reprends que les blindés en présence, l'infanterie et l'artillerie ne pouvant pas être représenté.
-L'événement permet aux 2 camps de montrer leur potentiel : l'équilibrage est susceptible de changer au cours des batailles de l'événement.
Tout les modules seront désactivés sauf ceux spécifiés dans la description du véhicule correspondant !
Sauf spécifié, pas de réapparitions, une seule chance est accordée aux équipages ! (Sauf autorisation express de ma part)
(En effet, une chenille, axe de tourelle ou culasse de canon ne se répare pas en quelques secondes, un véhicule endommagé signifiait la grande majorité du temps un véhicule hors de combat ! Soyez donc prudents !)
Afin d'équilibrer l'événement, une unité de chasse française (Groupe de Chasse III/3) a été mise en place. Il s'agit de l’unité la plus proche à cette date (basé à Maubeuge - Elesmes à partir de Mai 1940, ils sont distant de la zone de combat d'Hannut de 85 km) . Aucune informations par rapport à la chasse française n'a pu être recueilli dans cette région à cette période, mais cette unité perdit 2 de ses membres (BERAN Jindrich et ISOLA Camille) pendant la période du 11 mai au 13 mai, et 3 blessés ( BESSAGUET, CALMEL François et HUBACEK Josef), victimes de la chasse allemande.
Afin de représenter le grand nombre de canon antichars français, l'AMR 35 ZT3 est ajouté à l'équipe française. Celui-ci possède le calibre de 25mm utilisé par de nombreux régiments français.Toutefois ce n'est pas cette version qui fut en dotation majoritaire dans les unités vers mai 1940 mais l'AMR35.
Le Sd.Kfz.221 (s.Pz.B.41) est mis en place pour représenter 2 éléments : premièrement le nombre très important de blindés à roues présents dans les effectifs allemands, notamment sur ce châssis.
Deuxièmement il représente les véhicules de commandement composant la colonne vertébrale de la chaîne de communication allemande.
Afin de représenter l'artillerie fortement présente des deux côtés, le module artillerie sera autorisé sur les véhicules, mais un responsable "Artilleur" sera chargé de coordonner les tirs d'artillerie de son équipe. La place est définie sur un véhicule de chaque équipe.
FRANCE
2e et 3e Division Légère Mécanisée
Hotchkiss H35 : Rang Réserve Battle Rating : 1.0
Hotchkiss H39 : Rang 1 Battle Rating 1.3
Automitrailleuse de reconnaissance AMR 35 ZT3 : Rang 1 Battle Rating 1.0
Somua S35 : Rang 2 Battle Rating 1.7
Groupe de Chasse III/3
Morane-Saulnier MS.406 : Rang 1 Battle Rating 2.0
AXE :
3.Panzer-Division et 4.Panzer-Division
Sd.Kfz.221 (s.Pz.B.41) : Rang 1 Battle Rating 1.3
Panzer II Ausf C : Rang 1 Battle Rating 1.0
Panzer III Ausf E : Rang 1 Battle Rating 1.7
Panzer III Ausf F : Rang 1 Battle Rating 2.0
Panzer IV Ausf C : Rang 1 Battle Rating 1.3
VIII. Fliegerkorps
Messerschmitt BF109 E3 : Rang 2 Battle Rating 2.7
Junker JU87 B2 "Stuka" : Rang 1 Battle Rating 1.7
Emport : Bombe de 500lbs
Paramètres de la bataille :
Les véhicules terrestres seront pilotés en mode réaliste personnalisé.
Les véhicules aériens seront pilotés en mode réaliste vue cockpit imposé.
Les paramètres générales de la salle seront en mode personnalisés.
Décorations des véhicules :
Les buissons ne sont pas autorisés.
Les décorations 3D sont autorisées, mais ici encore nous comptons sur vous pour une certaine cohérence et ne pas être dans l'abus.
Ex : Une arme japonaise n'est pas cohérente sur ce front.
Décalcomanies :
FRANCE :
AXE :
Paramètres de la partie :
Nous utiliseront la carte "Ligne Maginot"
En effet celle-ci représente le mieux la région des combats.
Scénario :
La 3. et 4. Panzer-Division avancent depuis le nord vers les villages de Hannut (Zone A), Merdorp (zone B) et un hameau (zone C) que les Divisions Légère Mécanisées défendent.
Les forces mécanisées françaises choisissent la topologie de leur défense mais ne doivent pas dépasser la ligne D ni la crête séparant la plaine en deux. (Au delà, une vue sur le point d'apparition adverse est possible et fausse tout l'intérêt de la bataille).
Les forces de panzer démarrent dans les 2 cuvettes au Nord de la carte.
------------------------------------------------------
BATAILLE LE 4 ET LE 5 MAI A 20H !
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Afin de communiquer lors de la bataille, nous utilisons Discord. L'invitation vers celui-ci est disponible sur demande en MP ou sera envoyé le jour de la bataille dans la salle.
- novi62_filsResponsable recrutement [REM] - Communauté Gaming
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Re: [FRONT OUEST / WT] La Bataille de Hannut, Belgique 1940
Ven 13 Sep 2019 - 11:06
-> Les joueurs voulant participer, doivent laisser un message sur ce topic, avec le nom du ou des tanks souhaités ainsi que le jour de participation, en prenant en compte le descriptif des équipes qui va suivre :
Français : Places 3/36 :
Allemands : Places 3/44 :
Remplaçant : Places 8/10
Spectateur : Places 2/2
Français : Places 3/36 :
- Somua S35 : minnus (Samedi / Dimanche) (Artilleur)
- Somua S35 : knappick (Samedi / Dimanche)
- Somua S35 : Paulochon (Samedi) / Rasputin54 (Dimanche)
- Somua S35 : amsteruss(Samedi / Dimanche)
- Somua S35 : xXDarkfunewolFXx(Samedi / Dimanche)
- Somua S35 : DeBouard_FR_(Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H39 : Lebougnat (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H39 : WorldWar2_Univer(Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H39 : misaes (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H39 : Jack_Ryan (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H39 : LaTiim (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H35 : Leaverpool (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H35 :SpatialX (Samedi / Dimanche)
- Hotchkiss H35 :……………………………………... (Samedi / Dimanche)
- AMR 35 ZT3 : Rasputin54 (Samedi ) / ……………………………………... (Dimanche)
- AMR 35 ZT3 : CrixosGamer (Samedi / Dimanche)
- MS406C1 : Poussin_Pouipoui(Samedi / Dimanche)
- MS406C1 : Joma99(Samedi / Dimanche)
Allemands : Places 3/44 :
- SdKfz 221 (s. Pz.B41) : VETRAN_P0mMe (Samedi / Dimanche) (Artilleur)
- SdKfz 221 (s. Pz.B41) : Sk_sama (Samedi / Dimanche)
- Panzer II Ausf C : AkajilJN (Samedi / Dimanche)
- Panzer II Ausf C : Erazayy (Samedi ) / ...……………………………..(Dimanche)
- Panzer II Ausf C : Doomsky (Samedi ) / ...……………………………..(Dimanche)
- Panzer II Ausf C : L012xxloganxx (Samedi ) / ...……………………………..(Dimanche)
- Panzer II Ausf C : Flowbat (Samedi / Dimanche)
- Panzer II Ausf C : erba72 (Samedi / Dimanche)
- Panzer II Ausf C : RECarms46 (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : Tintin88 (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : creence (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : Lt_Colonel (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : Baldag (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : misaes (Samedi / Dimanche)
- Panzer III Ausf E (37mm Kwk.36) : Questcrew (Samedi / Dimanche)
- Panzer IV Ausf.C : shangxiang (Samedi / Dimanche)
- Panzer IV Ausf.C : Von_Stukweg (Samedi / Dimanche)
- JU87 Stuka B2 : Yuimomo93 (Samedi / Dimanche)
- JU87 Stuka B2 : Rapitor (Samedi / Dimanche)
- JU87 Stuka B2 : ARES02 (Samedi / Dimanche)
- BF109 E3 : fr_Jagdmeister (Samedi / Dimanche)
- BF109 E3 : JG3_Nabuli0 (Samedi / Dimanche)
Remplaçant : Places 8/10
- novi62 (Samedi / Dimanche)
- Raphalle (Samedi / Dimanche)
Spectateur : Places 2/2
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