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Le FCM 36
Lun 5 Mai 2014 - 0:31
Voici mon premier sujet sur les chars français de 1940 sauf les Hotchkiss que je laisse à romain qui désire les faire et donc je commence par mon favori le tout beau FCM36.J’espère que sa vous plaira.
Le FCM 36 est issu du programme de 1933 dans le but de créer un engin d’accompagnement d’infanterie et fut le concurrent du R-35 et du H-35.Le char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée) utilise la technique des plaques blindées soudées. Seule la partie supérieur est formée de trois plaques boulonnées et démontables pour libérer l’ensemble de la cabine moteur. Toutefois si la technique des tôles soudées est intéressante, et elle fera son chemin , la nécessité d’obtenir de nombreux plans inclinés (et oui c’est le FCM 36 qui dispose d’un blindage incliné en premier et non le T34 russe ) pour favoriser le ricochet des projectiles entraine une construction mosaïque compliquée (ce qui rend sa forme si moderne « que j’adore »), couteuse et plus sensible aux agressions balistiques que l’acier moulé/boulonné.
Sur le FCM, qui dispose d’un barbotin arrière, tous les organes mécaniques sont logés dans la cabine moteur. Cette organisation permet de libérer la cabine du personnel plus spacieuse que sur le Renault et Hotchkiss. Le moteur Berliet Diesel type MDPR (105 chevaux) permet, à capacité égale de carburant avec les autres chars légers , d’obtenir une autonomie de seize heures au lieu de huit (autonomie de 200km qui n’étais rivalisé en 40 que par 2 autres char le mythique Somua S35 et le LT 38 ou pz38(t) ),avantage qui s’accompagne d’une sensibilité moindre à l’incendie. Le système de suspension triangulaire à deux galets plus un galet avant à chaque train. Grâce à ses dix-huit galets, la répartition au sol est supérieur au Hotchkiss qui est de douze galets. Mais si le train de roulement est supérieur en terrain gras, sa protection du type tunnel bourre facilement. D’autres part, ses performances sur routes sont limités à une vitesse moyenne de 20km/h. Cette vitesse n’est guère inférieure aux autres engins.
Le FCM 36 est aussi le premier et seul char à avoir une étanchéité complète au gaz de combat, à pouvoir combattre dans une zone polluée. L’espace intérieur de la cabine du personnel et celui de la tourelle permettent l’installation du poste ER 54, d’autant que les engins de séries de 1938 seront tous conformes à la note sur l’anti-piratage des engins de combat émise en 1937.
De plus , grâce à son habitabilité supérieure à la tourelle APX- R, celle des FCM reçoit sans difficulté le canon long de 37 mm modèle 38 mais la fragilité de la tourelle qui va se fissurer à cause du recul du canon va faire qu’il restera équipé du canon de 37mm SA 18 malgré les demande répété des commandants du 7éme bataillon de chars de combat , elle possède aussi un masque extérieur rendu nécessaire pour assurer l’étanchéité au gaz, ce qui offre une meilleure protection balistique contre les impacts.
Bien que le FCM 36 puisse avec raison être considéré comme le plus réussi des chars légers, son adoption dans un marché limité à 100 exemplaires ne permettait que l’équipement de 2 bataillons avec un volant de remplacement très limité, du principalement à son coût élevé. De plus, les F.C.M. étaient dans l’impossibilité de produire rapidement de nouveaux chars, l’essentiel de son potentiel étant déjà absorbé pour la construction navale. Les F.C.M. étaient aussi partie prenante dans le programme du char B1 bis dont la production était insuffisante. Si l’on ajoute le projet de tourelle soudée pour le char B, les travaux sur le B1 ter, le FCM F1, on mesure les difficultés à réaliser tous ces programmes.
Les FCM 36 dotèrent le 7éme et 4éme bataillon de chars de combat (BCC) qui combattirent vaillamment et opposèrent une forte résistance à l’avancée allemande dans le secteur de Sedan notamment le 7éme bataillon qui tenue tête toute la matinée à la 1ére, 2éme et 10éme panzer division ce qui stoppa l’avance allemande qui croyais avoir à faire à un groupe de reconnaissance d’un groupe de char plus grand ce qui permit l’arrivai et l’installation de la 3éme Division d’infanterie mécanisée et la 3éme division cuirassé de réserve et le 4éme BCC à Stone qui deviendra le Verdun de 1940.
Enfin,les allemands récupèrent quelques FCM et les convertir en FCM36 Pak40 et FCM36 FH105
Ainsi le FCM 36 fut un excellent char léger disposant d'un excellent blindage de 40mm, de bonne capacité tout terrain et une vitesse plutôt bonne même si elle est faible ce qui ne l'handicapera nullement. Cependant, son canon de 37 mm sa18 trop faible fera qu'il ne tiendront pas face à la horde allemande malgré le courage exceptionnel des équipages.
On peut considérer le FCM 36 comme le meilleur char léger français de 1940.
Pour plus d’info sur les combat du 7éme BCC voir les GBM 85 et 86
Voici un tableau récapitulatif du FCM 36
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Constructeur F.C.M. Forges et Chantiers de la Méditerranée
Production 100 Période de production 1938 - 1939
Type char léger Équipage 2 hommes
Longueur (m) 4,46 Largeur (m) 2,14
Hauteur (m) 2,20 Poids en ordre de Combat (kg) 12 350
Blindage 40 mm maxi Équipement radio néant
ARMEMENT
Armement principal 1 canon de 37mm SA 18 Munitions 102 obus
Rotation (degrés) 360° Élévation (degrés) -17° à +20°
Rotation (360°) manuelle
Armement secondaire 1 mitrailleuse de 7,5mm Munitions 3000 cartouches
MOBILITE
Moteur Berliet-Ricardo Chenilles
Type & Cylindrée 4 cyl 8,4 l Largeur chenille (m) 0,32
Puissance (max.) 105cv
Rapport poids/puissance 7,6 cv/t Pression au sol variable suivant le terrain
Boite de vitesse 5 vit. + marche AR Garde au sol (m) 0,38
Carburant Diesel Rayon de braquage (m) sur place
Autonomie (km) 225 ou 16 heures pente (degrés) 80%
Consommation (litres/100km) 100 Obstacle Vertical (m) 0,70
Capacité carburant (litres) 217 passage à gué (m) 1,00
Vitesse sur route 24 km/h franchissement (m) 2,00
Le FCM 36 est issu du programme de 1933 dans le but de créer un engin d’accompagnement d’infanterie et fut le concurrent du R-35 et du H-35.Le char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée) utilise la technique des plaques blindées soudées. Seule la partie supérieur est formée de trois plaques boulonnées et démontables pour libérer l’ensemble de la cabine moteur. Toutefois si la technique des tôles soudées est intéressante, et elle fera son chemin , la nécessité d’obtenir de nombreux plans inclinés (et oui c’est le FCM 36 qui dispose d’un blindage incliné en premier et non le T34 russe ) pour favoriser le ricochet des projectiles entraine une construction mosaïque compliquée (ce qui rend sa forme si moderne « que j’adore »), couteuse et plus sensible aux agressions balistiques que l’acier moulé/boulonné.
Sur le FCM, qui dispose d’un barbotin arrière, tous les organes mécaniques sont logés dans la cabine moteur. Cette organisation permet de libérer la cabine du personnel plus spacieuse que sur le Renault et Hotchkiss. Le moteur Berliet Diesel type MDPR (105 chevaux) permet, à capacité égale de carburant avec les autres chars légers , d’obtenir une autonomie de seize heures au lieu de huit (autonomie de 200km qui n’étais rivalisé en 40 que par 2 autres char le mythique Somua S35 et le LT 38 ou pz38(t) ),avantage qui s’accompagne d’une sensibilité moindre à l’incendie. Le système de suspension triangulaire à deux galets plus un galet avant à chaque train. Grâce à ses dix-huit galets, la répartition au sol est supérieur au Hotchkiss qui est de douze galets. Mais si le train de roulement est supérieur en terrain gras, sa protection du type tunnel bourre facilement. D’autres part, ses performances sur routes sont limités à une vitesse moyenne de 20km/h. Cette vitesse n’est guère inférieure aux autres engins.
Le FCM 36 est aussi le premier et seul char à avoir une étanchéité complète au gaz de combat, à pouvoir combattre dans une zone polluée. L’espace intérieur de la cabine du personnel et celui de la tourelle permettent l’installation du poste ER 54, d’autant que les engins de séries de 1938 seront tous conformes à la note sur l’anti-piratage des engins de combat émise en 1937.
De plus , grâce à son habitabilité supérieure à la tourelle APX- R, celle des FCM reçoit sans difficulté le canon long de 37 mm modèle 38 mais la fragilité de la tourelle qui va se fissurer à cause du recul du canon va faire qu’il restera équipé du canon de 37mm SA 18 malgré les demande répété des commandants du 7éme bataillon de chars de combat , elle possède aussi un masque extérieur rendu nécessaire pour assurer l’étanchéité au gaz, ce qui offre une meilleure protection balistique contre les impacts.
Bien que le FCM 36 puisse avec raison être considéré comme le plus réussi des chars légers, son adoption dans un marché limité à 100 exemplaires ne permettait que l’équipement de 2 bataillons avec un volant de remplacement très limité, du principalement à son coût élevé. De plus, les F.C.M. étaient dans l’impossibilité de produire rapidement de nouveaux chars, l’essentiel de son potentiel étant déjà absorbé pour la construction navale. Les F.C.M. étaient aussi partie prenante dans le programme du char B1 bis dont la production était insuffisante. Si l’on ajoute le projet de tourelle soudée pour le char B, les travaux sur le B1 ter, le FCM F1, on mesure les difficultés à réaliser tous ces programmes.
Les FCM 36 dotèrent le 7éme et 4éme bataillon de chars de combat (BCC) qui combattirent vaillamment et opposèrent une forte résistance à l’avancée allemande dans le secteur de Sedan notamment le 7éme bataillon qui tenue tête toute la matinée à la 1ére, 2éme et 10éme panzer division ce qui stoppa l’avance allemande qui croyais avoir à faire à un groupe de reconnaissance d’un groupe de char plus grand ce qui permit l’arrivai et l’installation de la 3éme Division d’infanterie mécanisée et la 3éme division cuirassé de réserve et le 4éme BCC à Stone qui deviendra le Verdun de 1940.
Enfin,les allemands récupèrent quelques FCM et les convertir en FCM36 Pak40 et FCM36 FH105
Ainsi le FCM 36 fut un excellent char léger disposant d'un excellent blindage de 40mm, de bonne capacité tout terrain et une vitesse plutôt bonne même si elle est faible ce qui ne l'handicapera nullement. Cependant, son canon de 37 mm sa18 trop faible fera qu'il ne tiendront pas face à la horde allemande malgré le courage exceptionnel des équipages.
On peut considérer le FCM 36 comme le meilleur char léger français de 1940.
Pour plus d’info sur les combat du 7éme BCC voir les GBM 85 et 86
Voici un tableau récapitulatif du FCM 36
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Constructeur F.C.M. Forges et Chantiers de la Méditerranée
Production 100 Période de production 1938 - 1939
Type char léger Équipage 2 hommes
Longueur (m) 4,46 Largeur (m) 2,14
Hauteur (m) 2,20 Poids en ordre de Combat (kg) 12 350
Blindage 40 mm maxi Équipement radio néant
ARMEMENT
Armement principal 1 canon de 37mm SA 18 Munitions 102 obus
Rotation (degrés) 360° Élévation (degrés) -17° à +20°
Rotation (360°) manuelle
Armement secondaire 1 mitrailleuse de 7,5mm Munitions 3000 cartouches
MOBILITE
Moteur Berliet-Ricardo Chenilles
Type & Cylindrée 4 cyl 8,4 l Largeur chenille (m) 0,32
Puissance (max.) 105cv
Rapport poids/puissance 7,6 cv/t Pression au sol variable suivant le terrain
Boite de vitesse 5 vit. + marche AR Garde au sol (m) 0,38
Carburant Diesel Rayon de braquage (m) sur place
Autonomie (km) 225 ou 16 heures pente (degrés) 80%
Consommation (litres/100km) 100 Obstacle Vertical (m) 0,70
Capacité carburant (litres) 217 passage à gué (m) 1,00
Vitesse sur route 24 km/h franchissement (m) 2,00
- InvitéInvité
Re: Le FCM 36
Lun 5 Mai 2014 - 10:37
Tu as dit qu'il y avait eu 100 chars de produit, mais pour combien de sites de production?
- novi62_filsResponsable recrutement [REM] - Communauté Gaming
- Nombre d'obus tirés : 933
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 27
Localisation : Grignote une cuisse de lapin.
Jeu vidéo préféré : War Thunder/Red Orchestra 2/La chasse au Lapin
Re: Le FCM 36
Lun 5 Mai 2014 - 10:45
Excellent article ! Très complet !
- romain684Collaborateur [REM] - Asso. droit local
- Nombre d'obus tirés : 204
Date d'inscription : 02/11/2013
Localisation : Alsace
Re: Le FCM 36
Lun 5 Mai 2014 - 16:00
Et bien que dire, si ce n'est félicitation!
Article très complet, agréable à lire, malgré quelques coquilles.
Par contre serais-ce possible d'en savoir plus sur la fiabilité de l'engin?
Continue ainsi!
Article très complet, agréable à lire, malgré quelques coquilles.
Par contre serais-ce possible d'en savoir plus sur la fiabilité de l'engin?
Continue ainsi!
- InvitéInvité
Re: Le FCM 36
Lun 5 Mai 2014 - 16:25
La société FCM ne disposait que 2 site de construction le chantier naval de la Seyne sur mer et son atelier mécanique de Marseille.
Sujet corrigé novi.
Sinon la fiabilité de l'engin est peu évoquer du fait du faible nombre et des rares récits de combattants existant, je vais continuer mes recherches mais pour le moment la rien dessus.
Sujet corrigé novi.
Sinon la fiabilité de l'engin est peu évoquer du fait du faible nombre et des rares récits de combattants existant, je vais continuer mes recherches mais pour le moment la rien dessus.
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