[FRONT EST/ WT] Bataille de Mtsensk - Kamenevo, choc blindé au coeur de "Typhon" EN TRAVAUX

Introduction :

« Le 6 octobre, la 4. Panzerdivision fut attaquée par des chars russes au sud de Mtsensk et passa quelques heures désagréables. Ce fut la première fois que la supériorité des T-34 est apparue aussi manifestement. […] Il fallut provisoirement suspendre l’avance rapide que l’on projetait sur Toula. […] Ce que j’appris de l’efficacité et surtout du changement de tactique des chars russes était très contrariant. […] Ils avaient profité des leçons. »

Ces commentaires, tirés du journal de guerre d’Heinz Guderian, « patron » du Panzergruppe 2 dont dépend la 4. Panzerdivision lors de l’opération Barbarossa, illustre bien les sentiments mitigés éprouvés par les officiers et soldats allemands suite au combat du 6 octobre 1941.
A cette date, l’opération Barbarossa, lancée le 22 juin 1941 par le Troisième Reich et ses alliés, s’apparente sur le papier à une promenade militaire. Bien que la Wehrmacht ait subi des pertes non-négligeables en hommes et en matériels, celles-ci sont sans commune mesure avec celles subies par l’Armée rouge : Les trois premiers mois (juillet-septembre) voient en effet les Allemands prendre plus de deux millions de prisonniers, notamment à Kiev (septembre, 665 000 prisonniers de guerre). 10 000 avions et 12 000 chars ont également été perdus par les Soviétiques, respectivement 100% et 85% du total déployé au 22 juin à l’ouest.
Si les Soviétiques parviennent à combler les effrayantes pertes humaines subies durant l’été, aboutissant à un surprenant redressement défensif devant Moscou à l’orée de l’hiver 1941, les pertes matérielles restent au début d’octobre un problème en apparence insoluble. Les Allemands ont en effet mis la main ou forcé le déménagement de la majorité des installations industrielles soviétiques (Ukraine, Biélorussie, Pays baltes) ; Moscou, le Donbass, Kharkov, Leningrad et Rostov sont menacés. Les usines ayant réussi à être déménagées en catastrophe vers l’Oural et l’Asie centrale, bien souvent avec leurs travailleurs, n’ont pas encore retrouvé leur plein potentiel de production.
Pour autant, l’essentiel des pertes en chars et en avions subies consistent en modèles de conception dépassée, obsolètes en 1941 : chars légers T-26 (12 000 déployés !)  et BT-7, bien armés (canon antichar de 45mm) mais trop légèrement blindés, pauvrement dotés en moyen de communication radio, et aux équipages trop restreints (trois hommes) pour une réelle efficacité au combat ; Les myriades de chasseurs Polikarpov I-15 et I-16, très manœuvrants, ne peuvent rien face aux Messerschmitt Bf-109 plus modernes et servis par des pilotes vétérans des campagnes de Pologne, de France et de la Bataille d’Angleterre. 40% des appareils soviétiques détruits le seront d’ailleurs au sol, notamment lors des trois premiers jours de l'offensive allemande. 
A l’inverse, de nombreux matériels mis en ligne par l’Armée et l’aviation rouges ont impressionné les Allemands, et ce dès les premiers jours de l’offensive en URSS : Chars moyens T-34 (totalement inconnu des Allemands), chars lourds KV-1 et 2, quasiment invulnérables aux Panzers mais à la fiabilité mécanique désastreuse, avions d’assaut Iliouchine IL-2 « Chtourmoviks », eux aussi sans équivalent au sein de la Luftwaffe… En quelques occasions notables, ces matériels modernes, bien servis par des équipages sortant du lot et profitant de conditions favorables, ont posé de sérieux problèmes aux armées allemandes lors de leur progression.
Jusqu’alors cependant, les atouts des allemands (commandement décentralisé, communications radios, maîtrise du combat et des liaisons aéroterrestres, initiative des commandants ("Auftragstaktik"), supériorité dans la manœuvre, tactiques de combat éprouvées) ont toujours été suffisants pour compenser la relative infériorité des matériels en dotation dans les Panzerdivisionen. Les chars russes, souvent engagés en catastrophe, par petits paquets, sans soutien d’infanterie, quasiment sourds et aveugles sans équipement radio fiable, offrent des cibles faciles aux Stukas et aux 88mm FlaK utilisés en antichar. Mais l’engagement de la 4e brigade blindée du polkovnik (colonel) Katoukov, unité récemment reformée et rééquipée de neuf et qui débarque le 3 octobre 1941 en gare de Mtsensk, s’apprête à changer la donne du combat blindé sur le front de l’Est…

Contexte :

Le 30 septembre 1941, les unités de Guderian (5 Panzerdivisionen, 4 divisions motorisées) s’élancent depuis Gloukhov (500km au sud-ouest de Moscou) en direction du nord-est, visant la capitale russe via Oriol (Orel) et Toula. A 50 kilomètres d’Oriol se trouve la petite ville de Mtsensk (allemand : Mzensk, russe : Мценск), qui contrôle le seul pont enjambant la rivière Zoucha. Cette coupure humide pourrait servir de ligne de défense susceptible d’entraver la progression allemande vers la périphérie sud de Moscou, et ainsi remettre en question le double encerclement des forces soviétiques prévu autour des villes de Viazma et de Briansk, plus au nord, encerclement dont les forces de Guderian constituent la pince sud.
Après avoir avalé 200km en trois jours, la 4. Panzerdivision entre à Oriol le 3 octobre. La chute de la ville provoque la panique au sein du commandement soviétique, qui ne pensait pas les Panzers déjà si loin sur les arrières de ses forces. En toute hâte, la Stavka (Etat-major général) dépêche le 1er corps spécial de la Garde du général Leliouchenko vers Mtsensk, nanti des ordres de Staline qui, lors du briefing avec le général, a tracé une ligne au crayon rouge le long de la Zoucha : « L’ennemi ne doit pas aller plus loin que Mtsensk ». En pointe des forces de Leliouchenko, la 4e brigade blindée de Mikhail Katoukov, équipée pour moitié de chars lourds KV-1 et de T-34 flambants neufs (respectivement 10 et 22 machines), pour l’autre de BT-7 (32 chars également), tout juste sortis des usines de Stalingrad, et servis par des équipages et notamment des officiers qui, chose rare dans l’Armée rouge en 1941, ont déjà l’expérience du feu. Les Soviétique rameutent aussi un corps aérien complet (5e corps aéroporté, 5500 parachutistes) au moyen d’un pont aérien mobilisant plusieurs dizaines d’avions de transport. Les Allemands ont bien repéré l’arrivée des renforts soviétiques dans la nuit du 3 au 4 octobre grâce à une reconnaissance aérienne au-dessus de Mtsensk, y compris la présence des chars de Katoukov, mais le chef de la 4. Panzerdivision, le général Willbald von Langermann und Erlencamp, maintient ses ordres pour le lendemain. Objectif Mtsensk, à 50km. Toula n’est plus qu’à 170km, Moscou à 300.
 
Combats de chars entre Oriol et Mtsensk (4-5 octobre 1941) :




A peine débarqué en gare de Mtsensk, Katoukov envoie une partie de ses moyens en direction d’Oriol, à la rencontre des unités soviétiques en retraite et pour tâter le terrain en avant de Mtsensk. Jouant d’audace, et ne rencontrant pas de réelle opposition, un groupe de sept KV et T-34 se glisse sur les arrières des Allemands sortis d’Oriol, semant la panique dans les unités allemandes et détruisant plusieurs dizaines de véhicules légers, notamment camions et half-tracks, dont les Allemands ont cruellement besoin pour soutenir leur logistique déjà tendue à l’extrême. Une fois revenus de leur surprise (les chars soviétiques, couverts de poussière et de boue après une marche d’approche de 50km, n’ont pas été identifiés comme tels avant d’être au milieu des lignes allemandes), les Allemands parviennent à détruire au corps-à-corps la majorité des chars aventurés aux abords d’Oriol.
L’alerte a été chaude, mais les Allemands maintiennent leurs plans d’attaque, ayant toutefois perdu une journée entière du fait de l’action énergique des tankistes de la 4e brigade blindée. Sur la route de Mtsensk, un minuscule point sur la carte retient à peine leur attention : le petit village de Kamenevo, à mi-chemin entre Oriol et leur objectif du jour, et son pont enjambant la petite rivière Lisitchka. C’est pourtant là que Katoukov décide de tendre une embuscade aux panzers, avec les moyens qu’il lui reste…

L’embuscade de Kamenevo (6 octobre 1941) :


Forces en présence :

- Armée rouge :

A Kamenevo, Katoukov peut compter sur les KV et les T-34 qu’il lui reste après l’engagement du 4 octobre à Oriol. Les BT-7 manquent à l’appel, soit parce que la priorité du transport par train a été accordée aux chars lourds et moyens, soit parce qu’ils ont été déployés en flanc-garde, au nord et au sud de Kamenevo, ou bien gardés en réserve. En tout état de cause, le colonel soviétique ne trouve sur place que quelques compagnies de fusiliers, disposant de mortiers légers et de quelques canons antichars de 45mm, ainsi que de quelques T-26 (probablement moins d’une douzaine), rescapés de la retraite depuis Oriol et/ou dépêchés sur place par Leliouchenko.
Le colonel Katoukov dispose alors ses maigres moyens d’infanterie et les T-26 aux abords du pont et dans le village, afin d’opposer une première résistance aux Panzers qui ne manqueront pas de déboucher par la route d’Oriol. Son atout principal est gardé de l’autre côté de la Lisitchka, embusqué et camouflé dans les bois de part et d’autre de la route, Environ 25 chars dont 8 ou 9 KV-1, le reste consistant en T-34. L’absence d’artillerie de campagne ne rassure pas Katoukov, mais le commandant soviétique espère bien qu’une fois les défenseurs du pont battus, les Allemands s’aventureront sans prudence et se jetteront dans le piège tendu par ses troupes, croyant la route de Mtsensk vide de défenseurs…


- Wehrmacht :

    Le Generalmajor Langermann a constitué un solide Kampfgruppe avec les unités de sa 4. Panzerdivision, composé du Panzer-Regiment 35 (l’unité de chars de la division), comprenant quelques dizaines de machines (essentiellement des Panzer III à canon de 50mm, quelques panzer IV armés d’un 75mm court et un petit nombre de Panzer II alors complètement obsolètes), d’un bataillon de motocyclistes, d’une compagnie de Sturmpioniere (génie d'assaut), d’une paire de canons de 88mm utilisés en couverture aérienne et antichar et d’une batterie d’artillerie composée de 6 obusiers légers de 105mm tractés et d’un canon de 100mm (10cm schwere Kanone 18). Chose devenue plus fréquente en ce début d’automne, le ciel couvert ne permet pas l’intervention de la Luftwaffe au-dessus du champ de bataille, les Panzers devront donc se débrouiller seuls pour atteindre Mtsensk.


Déroulement :

Les Allemands arrivent aux abords de Kamenevo en fin de matinée le 6 octobre. Des mines, repérées aux abords du pont, sont vite dégagées par le génie d’assaut. C’est alors que les forces soviétiques embusquées près du pont et dans le village ouvrent le feu. Les T-26, certains enterrés jusqu’à la tourelle, prennent à parti les panzers, qui répliquent et les mettent rapidement hors de combat. L’infanterie soviétique, qui tente de prendre à partie les chars à courte portée, sont repoussés et dispersés par le bataillon de motocyclistes. L’appui des obusiers tractés s’avère également décisif pour s’emparer du pont, qui tombe intact dans les mains allemandes.
Une fois le village nettoyé de ses défenseurs, les Allemands se remettent en route. C’est alors qu’au débouché du pont, les chars russes embusqués dans les sous-bois ouvrent le feu. A une distance de 800m, les Panzers s’alignent comme à la parade dans les optiques des tireurs soviétiques. Ceux-ci ont par ailleurs disposé de toute la journée précédente et de la nuit pour camoufler leurs engins, voire les enterrer, et prendre des repères pour le tir. Plusieurs chars s’embrasent immédiatement du côté des Allemands, qui réagissent immédiatement : les Panzers exposés se mettent à couvert, pendant que les deux canons de 88mm et l’artillerie légère se remettent en batterie. Les Soviétiques, pensant pousser leur avantage mais n’ayant pas encore repéré les canons de FlaK lourds, sortent alors du bois et se lancent à la curée.
Très vite, un T-34 est touché par un tir de 88mm et s’immobilise. La charge soviétique est cependant à peine ralentie, les KV-1 suivant de près les T-34. Plusieurs panzers supplémentaires sont mis hors de combat, et les deux canons de 88mm finissent par l’être également. Les obusiers légers de 105mm tentent un tir de barrage sur les chars adverses en approche mais, impropres à la lutte antichar, sont écrasés sous les chenilles des tanks soviétiques ou pulvérisés à coup d’obus explosifs. Seul le canon de 100mm, positionné près du pont de Kamenevo, continue de tirer sans discontinuer, mettant hors de combat sept chars soviétiques en quelques minutes ! l’infanterie motocycliste allemande entrant dans la bataille, les équipages soviétiques, dépourvus de soutien d’infanterie et sans artillerie finissent par tourner le dos à la bataille afin d’éviter des pertes inutiles. A 17h, tout est terminé.

Conclusion :

Selon le journal de marche de la 4. Panzerdivision, celle-ci accuse la perte de 10 Panzers (dont 6 complètement détruits), des deux 88mm, du 100mm (finalement mis hors de combat après avoir sauvé la situation pour les Allemands) et de plusieurs obusiers de 105mm. Les Allemands ne comptent que 7 tués et 25 blessés. Les Soviétiques revendiquent pour leur part plusieurs dizaines de blindés (chars et véhicules légers confondus) mis hors de combat.
Côté soviétique, selon les Allemands ceux-ci ont perdu 10 chars lourds (comptant ainsi indifféremment les KV et les T-34) et 7 chars légers (vraisemblablement les T-26). Si l’on excepte la perte des T-26 côté soviétique, il s’agit d’un match nul. Tactiquement, les Allemands sortent vainqueurs, comme souvent, en restant maîtres du terrain aux abords de Kamenevo, ce qui leur permet de récupérer leurs chars endommagés, au contraire des Soviétiques.
Les deux camps pansent leurs plaies et fourbissent leurs armes pour le lendemain, les Soviétiques faisant venir de l’artillerie de campagne et de l’infanterie en soutien, les Allemands réorganisant leurs unités et espérant pouvoir compter sur l’appui des Stukas le lendemain.
Cependant, dans la nuit du 6 au 7 octobre, les premiers flocons de neige tombent sur le secteur de Mtsensk… en l’espace de quinze jours, la température aura dégringolé à -30°C. Le coup d’arrêt subi par les Allemands à Kamenevo est d’une importance critique pour la suite de la bataille de Moscou. Mtsensk n’est prise que le 11 octobre, après de durs combats contre les unités de Leliouchenko, et Guderian ne prendra jamais Toula. Moscou est sauvée, à l’hiver 1941, par l’arrivée des grands froids et par le redressement spectaculaire des capacités de combat de l’Armée rouge, en dépit des échecs retentissants subis tout au long de l’été et de l’automne. En ce sens, l’engagement de Kamenevo est une victoire soviétique sur le plan opérationnel. En infligeant un coup d’arrêt aux Panzers, l’Armée rouge s’est donnée le temps (dont elle avait cruellement besoin) de réorganiser ses défenses sur l’axe Oriol – Toula, vital pour la défense de Moscou.
Surtout, les Soviétiques ont démontré à Kamenevo la qualité de leur matériel, mais aussi qu’ils étaient capables d’apprendre de leurs échecs, engageant leurs moyens avec intelligence (embuscade, camouflage, assaut coordonné) et en masse face aux panzers, qui ne font plus le poids en cette fin d’année 1941. La balance sera renversée en 1942 avec l’arrivée des canons longs de 50mm et de 75mm, respectivement sur les Panzers III et IV, et surtout l’arrivée du char lourd Tigre. La 4e brigade blindée de Katoukov, pour ses faits d’armes à Kamenevo et lors du reste des opérations défensives autour de Moscou, sera faite 1ère brigade blindée de la Garde par Staline. Mikhail Katoukov devint un des meilleurs spécialistes en blindés de l’Armée rouge, participant aux principales batailles du front de l’est, de Koursk à Berlin, en passant par Bagration. Mais ceci est une autre histoire !

Sources papier :

⦁    Jean Lopez, Lasha Otkhmezuri : « Barbarossa, 1941. La guerre absolue », Passés Composés, 2019
⦁    Jean Lopez (dir.) : « Infographie de la Seconde Guerre Mondiale », Perrin, 2018
⦁    Kenneth Macksey : « Tank vs Tank », Chancellor Press, 1999 (en anglais)
⦁    Jorge Rosado, Chris Bishop: « Les divisions blindées de la Wehrmacht », Editions de Lodi, 2007
⦁    Laurent Tirone : « La 4. Panzerdivision joue et perd à Kamenevo ! », Batailles et Blindés n° 24 (avril-mai 2008), éditions Caraktère

Sources Internet :

⦁    www.wikipedia.org
⦁    www.hranitel-slov.livejournal.com/49218.html (en russe)
⦁    www.hranitel-slov.livejournal.com/38265.html (en russe)
⦁    www.kv1ehkranami.narod.ru/kv1_F32_ChTZ.html (en russe)
⦁    www.mzensk1941.narod.ru/index/0-30 (en russe)
⦁    www.drive2.ru/b/4062246863888461586/ (en russe)
⦁    www.weaponews.com/weapons/65358359-the-battles-at-mtsensk-brigade-katukova-and-new-tactics-tank-battle.html (en anglais)
⦁    www.forum.axishistory.com/viewtopic.php?p=1381743#p1381743 (en allemand et en anglais)
⦁    www.wiki.warthunder.com/index.php?title=Main_Page (en anglais) et War Thunder in game bien sûr.

Pour aller plus loin... Le site de la bataille aujourd'hui:

Spoiler:

Scénario :


La partie se déroule selon un schéma classique d'attaque et d'embuscade, les Allemands attaquent et les Soviétiques défendent. 

Paramètres de la partie :

Nous utiliserons la carte "European Province", celle-ci étant la carte du jeu collant le mieux au terrain de la bataille de Kamenevo (rivière à traverser, ville, ambiance automnale).

Les véhicules seront pilotés en mode réaliste personnalisé.
Les paramètres généraux de la salle seront en mode personnalisés.



Les Allemands commencent au bord de carte sud (placement libre dans cette zone).
Les Soviétiques commencent en deux groupes:

• les T-26 sont déployés en ville au sud de la rivière (placement libre dans cette zone);
  
• Les T-34 et KV-1 sont déployés au bord de carte nord (placement libre le long du bord de carte).
  

Objectifs :

• Les Allemands doivent détruire tous les T-34 et KV-1 ou atteindre le bord de carte opposé (nord); A DISCUTER
  
• Les Soviétiques doivent détruire tous les Panzers ou atteindre le bord de carte opposé (sud); A DISCUTER
  

Règles spécifiques :

• Les Panzer II allemands sont les seuls à pouvoir utiliser l'artillerie. Les Soviétiques n'y ont pas accès (T-26 et T-34).
  
• Les 8,8 cm FlaK 37 Sfl. représentent les moyens en artillerie (FlaK 88mm, canon de 100mm, obusiers de 105mm) engagés par les Allemands.
  
• Les chars sont engagés sans certains modules (se reporter au détail ci-dessous), essentiellement pour représenter les contraintes mécaniques réelles de l'époque (notamment côté soviétique), ainsi que la rareté ou l'absence de certains types d'obus. Attention à les démonter ou à les retirer de vos casiers à munition avant de rejoindre la partie!
  
• Les fumigènes (obus et grenades) sont autorisés.
  
• Les buissons ne sont pas autorisés.
  
• Les décorations 3D sont autorisées dans la mesure du raisonnable et en collant le plus possible à l'aspect historique et avec un placement réaliste (Jerrycans pour les Allemands, etc.). Merci de ne pas tomber dans l'abus dans un souci de réalisme.
  
• Les marquages de tanks sont autorisés (se reporter ci-dessous pour voir lesquels), encore une fois avec un placement et une taille réalistes.
  
• Merci également de ne pas capturer l'objectif! En plus de révéler votre position, cela mettrait fin prématurément à la partie
  

Merci à tous pour votre participation et votre bonne volonté!

Véhicules :

Wehrmacht :

• Panzer II Ausf.F x3
  

• Panzer III Ausf.J x7 - limitation de 5 obus Panzergranate 40 (APCR) par char, le reste de la dotation est libre (obus perforants et explosifs)
  

• Panzer IV Ausf.E x4 - limitation de 10 obus Hohlengranate 38B et/ou 38C (HEAT) par char, le reste de la dotation est libre (obus perforants, antichars et fumigènes)
  

• 8.8cm FlaK 37 sfl x2
  

Armée rouge :

• T-26 & T-26E x6
  

• T-34 1941 x6
  

• KV-1 ZiS-5 x4
  

"un canon de 100mm". Ce n'est pas un calibre allemand, un canon russe de prise ? ils avaient déjà du 100mm à ce moment ? 

ça va donner un beau sujet !!

C'est chouette, ça donnera une suite à la première reconstitution de Volokolamsk !!

Est ce qu'une couverture aérienne lors de la bataille "in game" est prévue ?

Oui, j'y ai pensé, même si chronologiquement ça se déroule avant Volokolamsk (qui était déjà sous la neige).
Alors non, pas d'aérien, ni la Luftwaffe ni les VVS n'étaient présentes sur zone.

novi62_fils a écrit:"un canon de 100mm". Ce n'est pas un calibre allemand, un canon russe de prise ? ils avaient déjà du 100mm à ce moment ? 

ça va donner un beau sujet !!

 
C'est ce canon-ci dont il s'agit: https://en.wikipedia.org/wiki/10_cm_schwere_Kanone_18

Relativement peu répandu, mais néanmoins bien présent dans les premières année du conflit.

Ah, artillerie, j'était sur l'idée d'un antichar ! 

Si tu as besoin d'un coup de patte 

Topic mis à jour, ouvert à vos retours/remarques/critiques (constructives!)

Superbe travail, j'ai raté la màj… au temps pour moi.

Par contre 4 KV1 et 6 T34 ça me paraît énorme. Si ce sont ben les dotations historiques, cela me semble de trop pour les allemands. Seuls les SFL seront capable de percer, et je ne parle même pas de notions de distance. Même si les obus à charge creuse sont vraiment efficaces qu'importe la distance (et encore, contre KV1 j'ai un doute), régler la mire sera un sacré travail avant de faire mouche. Les 5.0cm L42 on oublie sauf si pour désétanchéifier du T26...

Tu ne prévoies pas d'aviation pour les adeptes ? (quelques StuKas par ex. ou 109s avec emport ?)

Autre chose que je n'ai pas vu, les conditions météorologiques ? Est ce que tu avais déjà pensé à d'autres cartes ?

J'avais posté ce sujet avant la MàJ introduisant les obus volumétriques. C'est vrai que maintenant les KV-1 sont redevenus des forteresses très difficiles à percer, et les T-34 bouncent davantage... Je pensais faire sauter la limitation d'obus spéciaux pour les Allemands, peut-être enlever un KV et un T-34.

Pour l'aviation, il n'y en avait pas du tout d'engagée dans cette bataille... je veux bien mais ce serait tordre la réalité historique.

Et pour les cartes, Je n'en vois pas d'autres qui pourraient correspondre, avec une rivière notamment.

Merci de ton retour!

Les HEAT percent 100mm à x distance et le KV1 se trimballe 100mm cumulé partout en frontal sauf trappe conducteur où c'est 75mm.
Le T-34 se paie lui 80mm +/- effectivement avec l'angle.

Je dirais que 2 KV1s suffisent. Éventuellement un 3e si vraiment la HEAT perce facilement...
Mais en perspective, il y aura 6 T-34 BR (Realistic Battle) de 3.3 + 4 KV1 de BR 4.3 pour en face seulement 4 PzIV ausf. E de BR 2.0.

Je pense qu'il y a lieu de faire un test en salle d'entraînement pour les KV1 (et du coup en profiter pour le T34 aussi).

N'y avait-il aucuns chasseurs de chars potentiellement présents ?

Pour la carte effectivement après avoir rechecké, cela paraît être la mieux.
Pour les conditions météo il faudrait voir s'il existe un archivage antidaté.

EDIT : après avoir testé succinctement avec Thibaut hier soir, les HEAT percent 1 fois sur 4 à +/- 500m.
Le ZiS-5 one-shot à tous les coups. Il faut réadapter les dotations.

Merci pour le retour. J'attendais d'en avoir pour faire des tests en groupe, mais vous m'avez devancé.
Eh oui, ça paraît déséquilibré, mais sur le plan purement technique c'était le cas en 1941! Je vais voir pour rééquilibrer les dotations en obus et les effectifs dans ce cas.

Concernant l'équilibrage avec les véhicules présent, je peux aider en me basant sur les dernières batailles "historique" qu'on proposer plusieurs clans FR durant ces derniers mois.

L'idée qui prime avant toute chose c'est quand même le côté ludique pour les deux camps, l'équilibrage est bien trop compliquer pour ce genre d'évent (et même pour le jeu en lui même) la solution est assez simple en fait, si l'un dispose d'un avantage monstre à cause de char abuser ou d'un terrain favorable on met d'avantage de gars dans le camps d'en face (ce qui sous entend d'avoir beaucoup de joueur mais y'a du monde qui adore ce genre de bataille et qui parle longuement de strat' applicable en vrai ou des idées qui fonctionne en jeu.

Ensuite, on demande des volontaires pour avoir des chefs d'escadrons qui vont proposer une stratégie dans leur coin (la même chose se fait chez l'équipe qui dispose de l'avantage), ca donne un vrai intérêt  les deux équipes ne connaissent pas les objectifs du camp d'en face et doivent donc les deviner...

Enfin bref, je digresse du sujet et je reviens donc vers lui... Ce que je peux proposer et je me doute bien que ca va peut-être pas plaire, c'est de mettre d'avantage de T-26 (et définir également un nombre limite pour le modèle E qui encaisse quand même très bien les obus), retirer 2 T-34 et un KV-1. Pour les Allemands, rajouter peut-être 2 ou 3 Pz-II et un Pz-III, les 88 seront amplement suffisant pour venir à bout des chars de renfort (à qui on laisse le choix de l'itinéraire et du nombre de colonne ^^)

Un autre détail qui peut avoir une très grande incidence sur l'event c'est le retrait pour tous le monde des modules de réparation et les FPE, ça rajoute au réalisme et force les gens à être prudent avec leur bête de guerre que peuvent être les T-34 et KV-1 (et pour avoir eu ce genre de soucis, ça peu-être très handicapant bien que l'on soit toujours dans la partie et qu'on puisse toujours aller réparer sur un point de capture (d'ailleurs possibilité d'avoir des FOB ? A voir je pense ^^))

Voilà, j'aimerai en parler de vive voix cela dis, histoire d'en parler plus rapidement tous ensemble =)

Merci Alex pour les pistes de réflexion. Je n'ai encore pas fait de sujet de bataille pour WT donc j'ai assez peu d'expérience concernant les équilibrages. Je me suis basé uniquement sur les forces en présence pour créer les compos.

Je propose les modifications suivantes sur les effectifs pour la bataille:
KV-1: 4 -> 3
T-34: 6 -> 5
T-26 & T-26E: 6 -> 7
Flak Bus: 2 -> 3

Et au fait mon ptit Soko, pourquoi tu ne demande pas à Nono pour une carte ? Je te prépare ça comme ça tu aura la version XXL de la carte, pas de points de cap et des zones de spawns spécifiques

novi62_fils a écrit:Et au fait mon ptit Soko, pourquoi tu ne demande pas à Nono pour une carte ? Je te prépare ça comme ça tu aura la version XXL de la carte, pas de points de cap et des zones de spawns spécifiques

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